Résumé du rapport d'examen de la protection de l'environnement : Établissement de Key Lake
Les rapports d’examen de la protection de l’environnement (EPE) résument les constatations tirées de l’évaluation technique effectuée par le personnel de la CCSN quant à l’efficacité des titulaires de permis à préserver la santé humaine et à protéger l’environnement dans les collectivités où ils mènent leurs activités. Le résumé qui suit souligne les principaux domaines d’intérêt tirés du rapport d’EPE visant l’établissement de Key Lake. Il s’agit d’un résumé de l’information présentée dans le rapport complet.
Sur cette page :
- À propos de l’installation
- À propos du rapport
- Surveillance environnementale
- Santé humaine
- Lien connexe – Rapport d'EPE intégral
À propos de l’installation
L’établissement de Key Lake se trouve sur le territoire visé par le Traité historique no 10, dans la patrie des Métis, et sur les territoires traditionnels des Dénésulines, des Cris et des Métis. L’installation se trouve dans le bassin d’Athabasca dans le nord de la Saskatchewan, à environ 570 kilomètres au nord de Saskatoon. L’établissement, qui appartient à Cameco Corporation (Cameco) et est exploité par celle-ci, comprend des installations de concentration et de gestion des résidus, des usines de traitement et des bassins de surveillance des eaux, des bassins de stockage des eaux contaminées, un site d’enfouissement des ordures ménagères, des amas de stériles, des amoncellements de stériles spéciaux et des aires de stockage de roches minéralisées/stériles.
Aux termes de son permis d’exploitation d’usine de concentration d’uranium en vigueur, Cameco est autorisée à produire de l’oxyde d’uranium à l’établissement de Key Lake. En novembre 2017, Cameco a annoncé que l’établissement de Key Lake serait placé dans un état de surveillance et d’entretien avant la fin de janvier 2018. Certaines installations, comme l’usine de traitement des eaux usées, ont demeurées en exploitation. Le 9 février 2022, Cameco a annoncé l’intention d’entamer le processus de transition pour l’établissement de Key Lake d’un état de surveillance et d’entretien vers la production.
À propos du rapport
Le résumé qui suit souligne les principaux domaines d’intérêt tirés du rapport d’EPE visant l’établissement de Key Lake. Il s’agit d’un résumé de l’information présentée dans le rapport complet.
Le rapport vise à communiquer les constatations du personnel de la CCSN découlant de l’examen des mesures de protection de l’environnement de Cameco. Cela comprend l’évaluation faite par le personnel des rejets potentiels dans l’environnement liés aux opérations normales et des risques que les substances radioactives ou dangereuses (non radioactives) posent pour l’environnement et la santé humaine. Le rapport s’appuie sur les renseignements fournis par Cameco et les évaluations techniques de la CCSN, et comprend des informations sur :
- les résultats de la surveillance environnementale effectuée par Cameco, tels qu’ils figurent dans les rapports annuels
- l’évaluation des risques pour la santé humaine et l’environnement réalisée par Cameco en 2013 pour l’établissement de Key Lake
- l’évaluation des risques environnementaux réalisée par Cameco en 2020 pour l’établissement de Key Lake
- le plan préliminaire de déclassement élaboré par Cameco en 2019 pour l’établissement de Key Lake
- les plans visant le Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE) de la CCSN
- les résultats d’autres programmes de surveillance de l’environnement et/ou d’études sur la santé (comme celles réalisées par d’autres ordres de gouvernement) à proximité de l’établissement de Key Lake
Dans l’ensemble, le personnel de la CCSN a déterminé que Cameco continue de mettre en œuvre et de tenir à jour des mesures de protection de l’environnement efficaces permettant de protéger adéquatement l’environnement et de préserver la santé des personnes qui habitent dans le nord de la Saskatchewan ou à proximité. Le personnel de la CCSN a constaté que les risques liés aux rejets dans l’environnement de Key Lake observés entre 2013 et 2021 sont similaires à ceux associés au rayonnement de fond. On a aussi constaté que les risques pour la santé se comparent à ceux observés dans des collectivités nordiques semblables.
Surveillance environnementale
Dans le secteur nucléaire, tout type de contaminant émis par une installation est appelé un rejet. Le rapport examine les différents types de rejets et leur incidence possible sur le sol, l’air et l’eau dans la zone entourant l’établissement de Key Lake, ainsi que toute incidence potentielle sur la santé humaine.
La figure 1 illustre comment un rejet peut atteindre l’environnement par ce que l’on appelle les voies d’exposition. Dans le cas de l’établissement de Key Lake, il s’agit d’une représentation simplifiée de l’installation et des différents types de rejets - comme les émissions dans l’air ou les effluents dans l’eau - et des récepteurs humains et écologiques qui peuvent interagir avec les rejets.
Les voies d’exposition potentielles représentées dans l’image peuvent comprendre les éléments suivants : les rejets atmosphériques, les rejets d’eaux souterraines vers les eaux de surface, l’érosion éolienne, l’exposition dans l’air, l’absorption par la faune, l’absorption par les organismes vivant dans les sédiments, l’absorption par les poissons-proies, l’absorption par les poissons prédateurs et le rayonnement au sol.
Cameco doit surveiller ses rejets et les comparer à des limites établies au préalable. Elle communique ensuite ses résultats à la CCSN et à d’autres ordres de gouvernement. La CCSN vérifie ces données en effectuant des examens et des inspections des programmes de protection de l’environnement de Cameco.
Surveillance par la CCSN
Dans le cadre du PISE, le personnel de la CCSN prélève des échantillons, par example, d’air, d’eau, de sol, de sédiments, de végétation ou de certains aliments locaux comme la viande ou les légumes, dans des zones publiques situées à proximité des installations nucléaires. En ce qui concerne les mines et usines de concentration d’uranium du nord de la Saskatchewan, l’échantillonnage du PISE est réalisé par un entrepreneur qualifié. Les échantillons sont ensuite analysés par un laboratoire tiers afin de détecter la présence de contaminants liés aux activités de chaque installation, y compris les radionucléides et les substances dangereuses.
En 2021, un entrepreneur qualifié a effectué l’échantillonnage du PISE à proximité de l’établissement de Key Lake. Dans le cadre de cette campagne d’échantillonnage, des renseignements fournis par les Nations et communautés autochtones pertinentes ont contribué à la sélection des échantillons, qui ont compris le thé du Labrador, les bleuets, le poisson et la viande d’orignal.
Visitez la page Web du PISE pour plus des renseignements supplémentaires, y compris les résultats détaillés des échantillonnages.
Surveillance par Cameco
Rejets atmosphériques
Cameco contrôle et surveille les rejets dans l’environnement d’émissions atmosphériques provenant de l’établissement de Key Lake. Elle surveille à la fois les émissions radioactives et dangereuses. L’installation présente diverses sources potentielles de rejets atmosphériques, y compris la manipulation du minerai et des stériles, l’érosion par le vent du minerai et des stériles, le nivellement des routes non revêtues, l’évacuation de la ventilation des infrastructures de concentration et les sources fugitives de radon. Des systèmes d’atténuation sont en place pour réduire le volume des émissions atmosphériques rejetées dans l’environnement, notamment en utilisant des épurateurs avant le rejet.
Depuis janvier 2018, l’établissement de Key Lake est à l’état de surveillance et d’entretien. Par conséquent, l’usine d’acide sulfurique a été mise à l’arrêt, et il n’y a pas eu de rejet de dioxyde de soufre dans l’environnement.
Les résultats de la surveillance présentés au tableau 1 montrent que les émissions atmosphériques provenant de l’établissement de Key Lake sont très faibles. Par conséquent, le personnel de la CCSN a conclu que Cameco continue d’assurer une protection adéquate des personnes et de l’environnement.
Paramètre (tonnes) | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dioxyde de soufre | 224,1 | 208,1 | 85,3 | 325,1 | 159,9 | - | - | - |
Oxydes d’azotes (NO2) | 106,0 | 137,1 | 148,0 | 70,7 | 35,0 | 39,0 | 20,6 | 24,2 |
Ammoniac (total) | 43,0 | 39,6 | 34,0 | 32,1 | 30,2 | 7,5 | - | - |
Composés organiques volatils | 171,1 | 132,1 | 163,7 | 115,0 | 111,1 | - | - | - |
Monoxyde de carbone | 348,0 | 347,9 | 344,9 | 358,0 | 109,6 | - | - | - |
matières particulaires | 63,5 | 71,2 | 157,6 | 102,7 | 101,4 | 46,1 | 55,0 | 34,4 |
matières particulaires dont le diamètre est inférieur à 10 microns | 17,9 | 16,9 | 45,2 | 32,6 | 30,2 | 16,7 | 18,5 | 12,8 |
matières particulaires dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns | 4,8 | 4,6 | 7,7 | 6,0 | 5,2 | 3,7 | 3,9 | 2,4 |
Rejets liquides
Cameco surveille et contrôle couramment les rejets dans l’environnement d’effluents liquides en provenance de l’établissement de Key Lake. Cet établissement compte 2 usines de traitement des eaux :
- le circuit de neutralisation brut (à l’intérieur de l’usine), qui reçoit les eaux contaminées et en retire les métaux dissous et les solides en suspension, puis rejette les eaux traitées dans le lac Wolf
- l’usine de traitement des eaux par osmose inverse, qui reçoit les eaux souterraines provenant des puits de récupération à proximité de la fosse Gaertner et en retire les ions et les substances dissoutes, puis rejette les eaux traitées dans le lac Horsefly
Les résultats de la surveillance présentés au tableau 2 montrent que les rejets liquides (effluents liquides traités) étaient inférieurs aux limites de rejet durant la période de surveillance, à l'exception de 1 événement en 2022.
En novembre 2022, un dépassement de la limite du seuil d’intervention du total des solides en suspension (TSS) s'est produit dans le circuit de neutralisation en vrac. Un échantillon d'eau de surface prélevé par Cameco à Wolf Lake a montré une concentration de TSS dans les plages historiques. Au 1er décembre 2022, l'enquête de Cameco est toujours en cours.
Paramètre | Limite autorisée | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Arsenic (mg/L) | 0,3 | 0,008 | 0,008 | 0,006 | 0,007 | 0,008 | 0,0076 | 0,0075 | 0,011 3 | 0,0109 |
Cuivre (mg/L) | 0,3 | 0,013 | 0,014 | 0,030 | 0,029 | 0,023 | 0,005 | 0,001 | 0,001 | 0,002 |
Plomb (mg/L) | 0,1 | < 0,01 | < 0,01 | 0,01 | 0,01 | 0,01 | 0,01 | 0,0003 | 0,000 2 | 0,0004 |
Nickel (mg/L) | 0,5 | 0,067 | 0,049 | 0,071 | 0,144 | 0,167 | 0,257 | 0,142 | 0,153 | 0,094 |
Zinc (mg/L) | 0,5 | 0,009 | 0,012 | 0,009 | 0,010 | 0,009 | 0,009 | 0,007 | 0,006 | 0,005 |
pH (a) | de 6,0 à 9,5 | 6,3 | 6,3 | 6,4 | 6,4 | 6,5 | 6,7 | 6,6 | 6,6 | 7,0 |
Radium 226 (Bq/L) | 0,37 | 0,05 | 0,05 | 0,07 | 0,05 | 0,07 | 0,07 | 0,09 | 0,036 | 0,017 |
Total des solides en suspension (mg/L) | 15 | 1,8 | 1,8 | 2,8 | 2,1 | 3,1 | 2,0 | 2,0 | 2,3 | 1,7 |
Ammoniac non ionisé (mg/L) | 0,5(b)(c) | 0,012 | 0,019 | 0,016 | 0,015 | 0,015 | 0,004 | 0,003 | 0,003 | 0,02 |
Sélénium (mg/L) |
0,6 (d) |
0,017 | 0,018 | 0,018 | 0,017 | 0,015 | 0,010 | 0,010 | 0,011 | 0,010 |
Uranium (mg/L) |
2,5 (e) |
0,008 | 0,006 | 0,008 | 0,006 | 0,011 | 0,013 | 0,0243 | 0,0259 | 0,0239 |
Molybdène (mg/L) |
S.O. (f) |
0,15 | 0,16 | 0,10 | 0,08 | 0,12 | 0,07 | 0,05 | 0,056 | 0,038 |
- a) Le pH est mesuré sur chaque échantillon de rejet, mais n’est pas mesuré dans des échantillons composites mensuels.
- b) Les données sur l’ammoniac non ionisé de 2013 à 2020 ont été calculées en fonction du pH, de la température et des concentrations d’ammoniac.
- c) L’ammoniac non ionisé a été ajouté au règlement sur les effluents des mines de métaux et des mines de diamants (REMMMD) en 2021.
- d) Il s’agit de la limite provinciale qui ne figure pas dans le permis de la CCSN.
- e) Il s’agit de la limite provinciale qui ne figure pas dans le permis de la CCSN. Comme indiqué à la sous‑section 3.1.1 du rapport complet, en l’absence d’une limite autorisée de la CCSN pour l’uranium, la CCSN utilise l’objectif provisoire pour l’uranium de 0,1 mg/L comme référence pour démontrer l’application des principes ALARA et de la MTEAR.
- f) Sous-section 3.1.1 du rapport complet explique la raison pour laquelle il n’existe actuellement aucune limite autorisée provinciale ou fédérale pour le molybdène.
Les résultats de surveillance de l'usine de traitement de l'eau par osmose inverse au tableau 3 montrent que les rejets liquides (effluents liquides traités) du circuit de neutralisation en vrac étaient à des niveaux inférieurs aux limites de rejet pendant la période de surveillance, à l'exception des événements en décembre 2013 et octobre 2018. Cameco a mené des enquêtes et a établi des mesures correctives que le personnel de la CCSN a vérifiées et trouvées acceptables.
De 2013 à 2021, le personnel de la CCSN a constaté que le traitement par Cameco des effluents liquides assure une protection adéquate des personnes et de l’environnement.
Paramètre (a) | Limite autorisée | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Arsenic (mg/L) | 0,3 | 0,000 1 | 0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 |
Cuivre (mg/L) | 0,3 | <0,000 2 | 0,000 2 | <0,000 2 | <0,000 2 | 0,000 2 | 0,000 2 | <0,000 2 | <0,000 2 | <0,000 2 |
Plomb (mg/L) | 0,1 | <0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 | <0,000 1 | 0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 |
Nickel (mg/L) | 0,5 | 0,028 7 | 0,024 5 | 0,021 7 | 0,032 3 | 0,011 2 | 0,016 0 | 0,031 0 | 0,041 4 | 0,048 7 |
Zinc (mg/L) | 0,5 | 0,002 2 | 0,001 4 | 0,000 7 | 0,001 2 | 0,000 6 | 0,001 1 | 0,002 5 | 0,002 6 | 0,003 7 |
pH | de 6,0 à 9,5 | 6,8 | 6,4 | 6,4 | 6,6 | 6,5 | 6,6 | 6,8 | 6,8 | 6,8 |
Radium 226 (Bq/L) | 0,37 | 0,007 | 0,006 | 0,005 | 0,006 | 0,006 | 0,005 | 0,006 | 0,005 | 0,005 |
Total des solides en suspension (mg/L) | 15 | 0,3 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | < 0,2 | 0,2 | 0,2 | 1,1 | 1,1 |
Ammoniac non ionisé (mg/L) | 0,5(b) | - | - | - | - | - | - | - | - | <0,01 |
Sélénium (mg/L) |
0,6 (c) |
<0,000 9 | <0,000 9 | <0,000 1 | 0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 |
Uranium (mg/L) |
2,5 (d) |
0,003 4 | 0,002 7 | 0,003 9 | 0,004 0 | 0,001 7 | 0,003 5 | 0,003 5 | 0,005 5 | 0,004 8 |
Molybdène (mg/L) |
S.O. (e) |
<0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | <0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 | 0,000 1 | <0,000 1 |
- (a)Les unités sont en milligrammes par litre (mg/L)ou en becquerels par litre (Bq/L). Les résultats montrent la moyenne des concentrations pour chaque mois dans une année.
- (b)L’ammoniac non ionisé a été ajouté au REMMMD en 2021.
- (c)Il s’agit de la limite provinciale qui ne figure pas dans le permis de la CCSN.
- (d)Il s’agit de la limite provinciale qui ne figure pas dans le permis de la CCSN. Comme indiqué à la sous section 3.1.1 du rapport complet, en l’absence d’une limite autorisée de la CCSN pour l’uranium, la CCSN utilise l’objectif provisoire pour l’uranium de 0,1 mg/L comme référence pour démontrer l’application des principes ALARA et de la MTEAR.
- (e)La sous-section 3.1.1 du rapport complet explique la raison pour laquelle il n’existe actuellement aucune limite autorisée provinciale ou fédérale pour le molybdène.
Santé humaine
Surveillance des doses
Lorsque du rayonnement ionisant pénètre dans le corps humain ou dans la matière, il leur transmet de l’énergie. L’énergie absorbée par suite de l’exposition au rayonnement porte le nom de dose. La limite de dose maximale à un membre du public est de 1 millisievert (mSv) ou 1000 microsievert (μSv) par année. Cette limite est bien inférieure aux concentrations qui entraîneraient un effet mesurable sur la santé.
Pour calculer la dose efficace reçue par les personnes vivant à proximité du site, Cameco a évalué le risque pour des personnes représentatives susceptibles d’être les plus exposées aux contaminants. En tout, six groupes de récepteurs humains ont été relevés comme étant les plus susceptibles d’être exposés à des contaminants radioactifs et dangereux. Ces groupes comprenaient des travailleurs sur le site et hors site et des résidents hors site.
Cameco a également pris en compte la façon dont une personne représentative située à l’intérieur ou à proximité du site pourrait être exposée à des substances radioactives ou dangereuses potentielles, par exemple en respirant l’air, en se trouvant sur le terrain, en buvant l’eau de surface et en s’y baignant, ou en consommant des plantes, du poisson et des animaux sauvages à proximité de l’installation.
Les doses de rayonnement annuelles estimées au public à proximité de l’établissement de Key Lake pour la période allant de 2013-2021 sont demeurées inférieures à la limite réglementaire de dose annuelle au public. Ceci indique que les rejets radioactifs provenant de l’établissement de Key Lake posent un risque négligeable pour la santé humaine (c’est-à-dire que le risque pour les humains est semblable aux effets sur la santé du grand public).
Études sur la santé
L’examen et la réalisation de rapports et d’études sur la santé sont des éléments importants pour assurer la protection de la santé des personnes vivant ou travaillant à proximité d’installations nucléaires. Pour évaluer la santé des populations vivant ou travaillant à proximité de l’établissement de Key Lake ou d’installations similaires, le personnel de la CCSN a examiné les plus récents rapports internationaux sur l’épidémiologie du rayonnement, les renseignements et publications scientifiques de la CCSN, ainsi que divers études et rapports communautaires, provinciaux et nationaux.
Les travailleurs et le public sont protégés de la radioexposition provenant de l’établissement de Key Lake. Les rapports et études sur la santé de la population et de la collectivité indiquent que les causes les plus courantes de décès parmi la population du nord de la Saskatchewan sont les blessures, les cancers (principalement chez les personnes de 50 ans et plus), les maladies circulatoires et les maladies respiratoires. L’incidence de cancer du poumon est plus élevée dans le nord de la Saskatchewan par comparaison avec la moyenne provinciale et, par conséquent, le cancer du poumon constitue la principale cause de mortalité des suites de cancers au sein des communautés autochtones du nord de la Saskatchewan.
Pour obtenir un instantané de la santé de la population vivant à proximité de l’établissement de Key Lake, le personnel de la CCSN a consulté des renseignements et données provenant de diverses sources. D’après les données en matière d’exposition et de santé, le personnel de la CCSN n’a pas observé, et ne s’attend pas à observer à l’avenir, des effets néfastes sur la santé des collectivités et travailleurs du nord de la Saskatchewan dus à la présence de l’établissement de Key Lake.
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