Discrimination des concentrés de minerai d'uranium par l'analyse des données chimiométriques afin d'appuyer la détermination de la provenance aux fins d'applications en criminalistique nucléaire
Résumé de l’article publié dans le
Journal of Radioanalytical and Nuclear Chemistry
Le 19 mai 2018
Préparé par :
Josette El haddad, Aissa Harhira, Alain Blouin, Mohamad Sabsabi,
Conseil national de recherches du Canada
Slobodan Jovanovic, Tara Kell, Ali El-Jaby
Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN)
Contexte
Le document porte sur les travaux réalisés dans le cadre du Projet d’établissement de la signature des matières nucléaires et des capacités de détermination de la provenance. Ce Projet est une initiative pangouvernementale de recherche et développement qui vise, sous l’égide de la CCSN, à perfectionner, à renforcer et à élargir les capacités du Canada en matière de métrologie et d’analyse des données relatives aux matières nucléaires et radioactives à l’appui des fonctions de détermination de la provenance aux fins d’activités de criminalistique nucléaire. Les partenaires du Projet sont notamment les suivants : le Conseil national de recherches du Canada, Énergie atomique du Canada limitée/les Laboratoires Nucléaires Canadiens et l’Université d’Ottawa.
Le Projet est appuyé par le Programme canadien pour la sûreté et la sécurité (PCSS), lequel est dirigé par le Centre des sciences pour la sécurité de Recherche et développement pour la défense Canada, en partenariat avec Sécurité publique Canada.
Le PCSS est un programme financé par le gouvernement fédéral visant à renforcer la capacité du Canada de prévoir et d’empêcher/d’atténuer les conséquences en cas de catastrophes naturelles, d’accidents graves, de crimes et de terrorisme, de s’y préparer et d’assurer le rétablissement après un tel événement, au moyen de la convergence de la science et de la technologie avec les politiques, les opérations et le renseignement.
Résumé
Les travaux décrivent une méthode de discrimination des concentrés de minerai d’uranium visant à appuyer la détermination de la provenance aux fins d’applications en criminalistique nucléaire à l’aide d’échantillons représentant vingt producteurs du monde entier. Les concentrations ont été mesurées par spectrométrie de masse à source à plasma inductif (ICP-MS). Les concentrés de minerai d’uranium ont été classés au moyen de la méthode de machine à vecteurs de support, qui est fondée sur les concentrations de 18 éléments, plutôt que 61 éléments, sans affecter l’exactitude des résultats. Les nouvelles caractéristiques sont calculées à partir de combinaisons des 18 éléments choisis, puis ajoutées à ces éléments afin d’améliorer les résultats de classification. La réduction du nombre d’éléments permet d’optimiser les mesures en laboratoire des signatures des éléments, renforçant ainsi les applications de criminalistique et de garanties nucléaires.
Pour obtenir un copie du document associé au résumé : https://nparc.nrc-cnrc.gc.ca/fra/voir/objet/?id=db9bf660-ecb5-4ddb-91b1-f707244bf866
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