État d’avancement des recommandations de la Commission d’examen conjoint à ce jour
Une commission d’examen conjoint (CEC) indépendante a été créée par le ministre de l’Environnement et le président de la CCSN afin d’examiner la demande de permis de préparation de l’emplacement d’Ontario Power Generation (OPG) et l’énoncé des incidences environnementales connexe pour un maximum de 4 nouveaux réacteurs nucléaires sur le site de Darlington. Son mandat consistait à évaluer les effets environnementaux du projet de nouvelle centrale nucléaire de Darlington (PNCND) et à déterminer s’il est susceptible d’entraîner des effets négatifs importants sur l’environnement, compte tenu de la mise en œuvre de mesures d’atténuation appropriées. La CEC a tenu des audiences publiques au début de 2011 et a publié son rapport en août 2011. Le rapport de la CEC peut être consulté sur le site Web archivé de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada.
La CEC a adressé 67 recommandations à la CCSN, à d’autres organismes de réglementation fédéraux, à OPG, à la province de l’Ontario et à la municipalité de Clarington. Le rapport d’évaluation environnementale de la CEC énumère l’ensemble de ces recommandations. Celles adressées à OPG sont documentées et gérées par l’intermédiaire du rapport sur les engagements du PNCND d’OPG (en anglais). Ce rapport peut être obtenu en envoyant un courriel à la CCSN à l’adresse dnnp-npnd@cnsc-ccsn.gc.ca.
Les recommandations de la CEC couvrent le cycle de vie du PNCND, certaines d’entre elles s’appliquant aux phases de préparation de l’emplacement, de construction et d’exploitation.
Pour toutes les recommandations de la CEC, le gouvernement du Canada a soit accepté la recommandation telle quelle, soit accepté l’intention de la recommandation avec des clarifications. Le tableau ci-dessous décrit l’état d’avancement de chacune des recommandations de la CEC. Pour celles qui sont closes, il est possible d’obtenir le ou les dossiers de la CCSN associés à leur clôture en envoyant un courriel à la CCSN à l’adresse dnnp-npnd@cnsc-ccsn.gc.ca.
Numéro de la recom-mandation de la CEC | Texte de la recommandation de la CEC | Réponse du gouvernement du Canada | Engagement d’OPG relatif au PNCND et description (le cas échéant) | État de l’engagement découlant de la recommandation de la CEC |
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1 | La CEC comprend qu’avant la construction, la Commission canadienne de sûreté nucléaire déterminera si la présente évaluation environnementale s’appliquera à la technologie de réacteur choisie par le gouvernement de l’Ontario pour le projet. Néanmoins, si la technologie de réacteur choisie est fondamentalement différente des technologies de réacteur spécifiques délimitant l’enveloppe des paramètres présentement à l’étude, la CEC recommande d’effectuer une nouvelle évaluation environnementale. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation, mais précise que les autorités responsables en vertu de la LCEE seront tenues d’établir si la proposition qui sera faite par le promoteur est fondamentalement différente des technologies de réacteur évaluées par la CEC et s’il est nécessaire d’effectuer une nouvelle évaluation environnementale aux termes de la LCEE. | S.O. | Lancé |
2 | La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN exige qu’OPG mène un programme exhaustif de caractérisation des sols. Plus précisément, les sols qui pourraient être touchés dans les emplacements désignés par OPG pour le rejet de matériaux, l’usine de ciment et l’entreposage d’asphalte doivent être échantillonnés pour que l’on puisse déterminer la nature et la portée de toute contamination potentielle. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG mène un programme exhaustif de caractérisation des sols. Il remarque également que le programme recommandé pourrait aussi soutenir les activités d’évaluation des risques écologiques qui seront menées par OPG. Environnement Canada (EC) peut fournir, sur demande, l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-3 - | Fermé |
3 | La CEC recommande que la CCSN exige que, dans le cadre de la demande de permis de construction de réacteur, OPG entreprenne une analyse coût-bénéfice quantitative des systèmes de tours de refroidissement ou des systèmes à eau avec refroidissement à passage unique, en appliquant le principe de la meilleure technologie disponible économiquement réalisable. Cette analyse doit tenir compte du fait que le remblayage dans le lac ne doit pas dépasser la courbe isobathe de 2 m et la nécessité d’intégrer une technologie d’atténuation du panache de la tour de refroidissement. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation d’exiger qu’OPG entreprenne une analyse coût-bénéfice quantitative des systèmes de tours de refroidissement et des systèmes à eau avec refroidissement à passage unique, tel que recommandé, mais précise que cette analyse pourrait être exigée plus tôt que ce qui est indiqué dans la recommandation étant donné la relation qu’il y a entre l’aménagement du site et le choix de la technologie de refroidissement. Sur demande, Pêches et Océans Canada (MPO) et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le gouvernement du Canada reconnaît par ailleurs le lien qui existe entre cette recommandation et la recommandation 31. Par conséquent, il prend note du fait que le MPO travaillera avec OPG pour s’assurer, par l’entremise de son processus réglementaire et des conditions d’autorisation prévues aux termes de la Loi sur les pêches, que toute détérioration, destruction ou perturbation de l’habitat (DDPH) se limitera à une courbe bathymétrique de 2 m du lac Ontario. |
D-C-1 - | Terminé |
4 | La CEC recommande que la CCSN exerce un contrôle réglementaire afin de s’assurer qu’OPG respecte toutes les normes et les exigences municipales et provinciales durant la réalisation du projet. Cela revêt une importance particulière, puisque les conclusions de la CEC sont fondées sur l’hypothèse qu’OPG respecte les lois et règlements applicables à tous les paliers de gouvernement. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation, mais précise que, pendant toute la durée du projet, ce sont les fonctionnaires provinciaux et municipaux qui ont la responsabilité de s’assurer que le tout est conforme à leurs normes et exigences. | S.O. | Terminé |
5 | Pour éviter tout dommage environnemental inutile au promontoire de Raby Head et à l’habitat du poisson, la CEC recommande de ne pas éroder le promontoire, ni de faire de remblayage dans le lac pendant l’étape de préparation de l’emplacement, sauf si une technologie de réacteur a été sélectionnée et qu’il y a certitude que le projet va aller de l’avant. |
Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation d’éviter tout dommage environnemental inutile au promontoire de Raby Head et à l’habitat du poisson, tel qu’indiqué. Sur demande, le MPO et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Par ailleurs, le gouvernement du Canada signale qu’en vertu de la Loi sur les pêches, il faudra obtenir une autorisation avant de procéder à toute opération de remblayage dans le lac, et confirme que le MPO travaillera avec OPG pour qu’il soit entendu qu’à titre de condition à cette autorisation, aucun remblayage ne devra avoir lieu dans le lac, à moins qu’il ne soit certain que le projet ira de l’avant, que les mesures d’atténuation pertinentes auront été prises et qu’il y aura eu compensation de l’habitat. |
D-P-14 - D-P-16 - D-P-3 - |
Ouvert Ouvert Ouvert |
6 |
La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN exige qu’OPG mette à jour son plan préliminaire de déclassement en vue de la préparation de l’emplacement, conformément aux exigences de la norme CSA N294-09. Ce plan préliminaire de déclassement en vue de la préparation de l’emplacement d’OPG doit incorporer une réhabilitation du site reflétant la biodiversité existante, au cas où le projet ne dépasserait pas cette étape. Une fois qu’une technologie de réacteur aura été choisie, OPG doit préparer un plan de préliminaire de déclassement détaillé, plan qui doit être mis à jour selon les exigences de la CCSN. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation d’exiger qu’OPG maintienne un plan préliminaire de déclassement en vue de la préparation de l’emplacement, conformément aux exigences de la norme CSA N294-09. La norme CSA N294-09 fournit les lignes directrices conformes aux recommandations canadiennes et internationales en matière de déclassement d’installations et d’activités autorisées. Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger d’OPG qu’elle révise le plan préliminaire de déclassement une fois la technologie de réacteur choisie. | D-P-13 - | Fermé |
7 | La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN exige qu’OPG fournisse une garantie financière de déclassement qui sera examinée selon les exigences de la CCSN. Compte tenu de la garantie financière de déclassement fournie à l’étape de préparation de l’emplacement, la CEC recommande que cette garantie financière comporte des fonds suffisants pour la réhabilitation du site au cas où le projet ne dépasserait pas cette étape. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation d’exiger qu’OPG fournisse une garantie financière à l’étape de la préparation de l’emplacement; cependant, le gouvernement précise que la garantie financière doit être suffisante pour couvrir le coût des travaux de déclassement présentés dans le plan préliminaire de déclassement dont il est question dans la recommandation 6. | D-P-13 - | Fermé |
8 | La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN exige qu’OPG mette au point un programme de suivi et de gestion adaptative des contaminants dans l’air comme l’acroléine, le NO2, le SO2, les matières particulaires, les PM2,5 et les PM10, à la satisfaction de la CCSN, de Santé Canada et d’EC. De plus, la CCSN doit exiger qu’OPG mette au point un plan d’action, acceptable pour Santé Canada, durant les jours d’alertes de mauvaise qualité de l’air ou de smog. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG mette au point un programme de suivi et de gestion adaptative des contaminants dans l’air et un plan d’action pour les jours d’alertes de smog. Santé Canada et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
9 | La CEC recommande que la CCSN, en collaboration avec Santé Canada, exige qu’OPG mette au point et mette en œuvre une évaluation acoustique détaillée pour tous les scénarios évalués. Les prévisions doivent être partagées avec les membres du public qui pourraient être affectés. Le plan de gestion des effets des nuisances d’OPG doit comprendre une surveillance du bruit, un mécanisme de réponse aux plaintes liées au bruit ainsi que des pratiques exemplaires pour les activités qui peuvent se dérouler après les heures du couvre-feu municipal exigées à cet égard, afin de réduire les inconvénients pour le public. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG mette au point et mette en œuvre une évaluation acoustique détaillée. Santé Canada peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-3 - | Fermé |
10 |
La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG effectue un examen géotechnique détaillé avant d’entreprendre les travaux de préparation de l’emplacement. Les éléments géologiques visés par cet examen doivent comprendre, sans s’y limiter :
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Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG effectue un examen géologique détaillé; cependant, il précise que l’examen pourrait être fait parallèlement aux activités de préparation de l’emplacement. Sur demande, Ressources naturelles Canada peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-P-9 - D-P-9 - |
Fermé Fermé |
11 | La CEC recommande à la CCSN d’exiger qu’OPG élabore et applique un programme de suivi visant la qualité des sols durant toutes les étapes du projet. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG élabore et applique un programme de suivi visant la qualité des sols. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
12 | La CEC recommande qu’avant le début des travaux dans l’eau, la CCSN exige qu’OPG recueille des données sur la qualité de l’eau et des sédiments de la future configuration de la baie qui pourrait se former à la suite de modifications le long de la rive autour de la décharge de Darlington. Ces données doivent servir de référence dans le cadre de l’engagement du promoteur d’effectuer, après les travaux de construction, la surveillance de la qualité de l’eau et des sédiments de la nouvelle baie. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG recueille des données sur la qualité de l’eau et des sédiments de la future configuration de la baie. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le gouvernement du Canada note qu’en vertu de la Loi sur les pêches, il faudra obtenir une autorisation avant le début des travaux dans l’eau. Avant de donner une autorisation, le MPO exigera la mise en place d’un programme de surveillance de la qualité des sédiments et de l’eau. Ce programme est nécessaire pour savoir si OPG continue à répondre à l’intention de l’article 36 de la Loi sur les pêches. |
D-P-12 - | Ouvert |
13 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG recueille et évalue des données sur la qualité de l’eau, pour un nombre important de lieux le long de la rive du lac et au large dans la zone d’étude du site, avant le début des travaux dans l’eau. Ces données doivent servir à établir une référence d’échantillonnage aux fins de suivi. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG recueille et évalue des données sur la qualité de l’eau, pour un nombre important de lieux le long de la rive du lac et au large dans la zone d’étude du site, avant le début des travaux dans l’eau, et soutiendrait aussi la cueillette de données sur la qualité des sédiments dans le cadre d’un programme global. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le gouvernement du Canada note qu’en vertu de la Loi sur les pêches, il faudra obtenir une autorisation avant le début des travaux dans l’eau. Avant de donner une autorisation, le MPO exigera la mise en place d’un programme de surveillance de la qualité des sédiments et de l’eau. Ce programme est nécessaire pour savoir si OPG continue à répondre à l’intention de l’article 36 de la Loi sur les pêches. |
D-P-12 - | Ouvert |
14 | La CEC recommande qu’à la suite du choix d’une technologie de réacteur pour le projet, la CCSN exige qu’OPG effectue une évaluation détaillée des rejets d’effluents prévus pour ce projet. L’évaluation doit comprendre, sans s’y limiter, la quantité, la concentration, les points de rejets et une description de leur traitement; elle doit aussi démontrer que l’option choisie constitue la meilleure technologie de traitement disponible et économiquement réalisable. La CCSN doit aussi exiger qu’OPG effectue une évaluation des risques liés aux rejets résiduels anticipés du projet, afin de déterminer si d’autres mesures d’atténuation peuvent être nécessaires. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation d’exiger qu’OPG effectue une évaluation détaillée des rejets d’effluents prévus pour ce projet, tel qu’indiqué dans la recommandation. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-C-2 - D-C-4 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert Ouvert |
15 | La CEC recommande qu’à la suite du début de l’exploitation des réacteurs, la CCSN exige qu’OPG effectue une surveillance de l’eau ambiante et de la qualité des sédiments du milieu récepteur, afin de s’assurer que les conséquences des rejets d’effluents sont conformes aux prédictions faites dans l’énoncé des incidences environnementales et à celles définies pendant la phase de conception détaillée. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG effectue une surveillance de l’eau ambiante et de la qualité des sédiments du milieu récepteur, tel qu’indiqué dans la recommandation. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le gouvernement du Canada note qu’en vertu de la Loi sur les pêches, il faudra obtenir une autorisation avant le début des travaux dans l’eau. Avant de donner une autorisation, le MPO exigera la mise en place d’un programme de surveillance de la qualité des sédiments et de l’eau. Ce programme est nécessaire pour savoir si OPG continue à répondre à l’intention de l’article 36 de la Loi sur les pêches. |
D-P-12 - | Ouvert |
16 | La CEC recommande qu’avant le début des travaux de construction, la CCSN exige du promoteur qu’il établisse les critères des tests de toxicité et fournisse la méthodologie et la fréquence des tests qui serviront à confirmer que les eaux pluviales déversées par la nouvelle centrale nucléaire respectent les exigences de la Loi sur les pêches. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation d’exiger que le promoteur établisse les critères des tests de toxicité et fournisse la méthodologie et la fréquence des tests des eaux pluviales. Le gouvernement du Canada souhaiterait aussi que cette recommandation de tests s’applique aux effluents de transformation. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-C-2 - D-P-3 - |
Ouvert Fermé |
17 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG fournisse une évaluation de l’infiltration et du transport de contaminants dans les eaux souterraines du site durant les phases successives du projet, dans le cadre de la demande de permis de construction. Cette évaluation doit tenir compte de l’impact des dépôts secs et humides de tous les contaminants potentiellement préoccupants et des effluents gazeux sur la qualité des eaux souterraines. OPG doit effectuer une meilleure modélisation des eaux souterraines et du transport des contaminants aux fins de l’évaluation, et étendre cette modélisation aux effets des futures activités d’assèchement et d’expansion de la carrière St. Marys Cement dans le cadre du projet. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG fournisse une évaluation de l’infiltration et du transport de contaminants dans les eaux souterraines du site durant les phases du projet, selon ce qui est indiqué dans la recommandation. Par souci de clarté, le gouvernement du Canada souhaiterait étendre la modélisation des eaux souterraines et du transport des contaminants aux limites appropriées du modèle, qui ne correspondent pas forcément aux limites du site. Sur demande, Ressources naturelles et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-C-2 - D-C-4 - D-C-5 - D-C-6 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert Ouvert Ouvert Fermé |
18 | La CEC recommande, à la lumière des résultats de modélisation des eaux souterraines et du transport des contaminants, que la CCSN exige d’OPG de modifier le Programme de surveillance environnementale et de contrôle radiologique. Ce programme doit comprendre les données pertinentes sur la qualité de l’eau des puits souterrains résidentiels et privés, situés dans la zone d’étude locale qui n’est pas touchée par le programme actuel, surtout aux endroits où les résultats de modélisation démontrent des groupes potentiellement à risque, basés sur l’utilisation potentielle actuelle ou future de l’eau souterraine. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation d’exiger qu’OPG modifie le Programme de surveillance environnementale et de contrôle radiologique à la lumière des résultats de modélisation des eaux souterraines et du transport des contaminants. Sur demande, Ressources Canada et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-C-6 - | Ouvert |
19 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG accroisse la portée du programme de surveillance des eaux souterraines, afin d’en surveiller les transitions de débits que peuvent causer les changements apportés à l’inclinaison de la surface du sol pendant les étapes de préparation de l’emplacement et de construction. La conception des changements d’inclinaison du sol doit guider le choix des endroits où une surveillance est requise, la fréquence de la surveillance, et la durée requise du programme couvrant la période de transition vers des conditions stables qui suivra la fin de la construction et la période initiale d’exploitation. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG accroisse la portée du programme de surveillance des eaux souterraines, afin d’en surveiller les transitions de débits que peuvent causer les changements apportés à l’inclinaison de la surface du sol pendant les étapes de préparation de l’emplacement et de construction. Sur demande, Ressources naturelles Canada peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
20 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG effectue une évaluation en profondeur des possibilités d’aménagement de l’emplacement avant le début des travaux de préparation. Ainsi, les conséquences globales sur les environnements terrestre et aquatique seront réduites au minimum, et les possibilités pour une réhabilitation subséquente d’un habitat terrestre de qualité seront maximisées. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG effectue une évaluation en profondeur des possibilités d’aménagement de l’emplacement avant le début des travaux de préparation, tel qu’indiqué dans la recommandation. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. En vertu de la Loi sur les pêches, avant d’obtenir une autorisation, le MPO doit également s’engager à travailler avec OPG pour s’assurer que les mesures d’atténuation et la compensation de l’habitat minimisent les répercussions globales sur l’habitat aquatique. |
D-P-14 - D-P-3 - |
Ouvert Fermé |
21 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG remplace la perte des étangs par des équivalents, de préférence dans la zone d’étude de l’emplacement. La CEC recommande également que la CCSN exige qu’OPG recoure aux pratiques exemplaires de gestion, afin de prévenir ou de réduire au minimum l’infiltration potentielle de sédiments et d’autres contaminants dans l’habitat naturel de l’étang Coot’s au cours des étapes de préparation de l’emplacement et de construction. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG recoure aux pratiques exemplaires de gestion, afin de prévenir ou de réduire au minimum l’infiltration potentielle de sédiments et d’autres contaminants. Le gouvernement du Canada accepte l’intention de remplacer la perte des étangs par des équivalents, mais souhaiterait aussi que la CCSN exige qu’OPG conçoive des étangs de remplacement qui maximisent la fonction écologique, et ne se limite pas nécessairement à un « remplacement similaire ». Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-3 - | Fermé |
22 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG mette au point un programme de suivi pour les insectes, les amphibiens, les reptiles, les mammifères et leurs collectivités; ce programme servira à s’assurer que les mesures d’atténuation proposées sont efficaces. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG mette au point un programme adapté de suivi pour les insectes, les amphibiens, les reptiles, les mammifères et leurs collectivités, et souhaiterait aussi que ce programme de suivi mette l’accent sur les espèces en péril et serve à vérifier les conclusions de l’évaluation des risques écologiques. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
23 | La CEC recommande à EC de collaborer avec OPG afin d’élaborer et de mettre en œuvre un programme de suivi pour confirmer l’efficacité des mesures d’atténuation proposées par OPG visant les collectivités d’oiseaux advenant que des tours de refroidissement à tirage naturel pour le système de refroidissement du condenseur y soient aménagées. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation de collaborer avec OPG pour élaborer ledit programme de suivi pour les collectivités d’oiseaux, et souhaiterait aussi que ce programme tienne compte des répercussions potentielles de la perturbation de l’habitat et de la collision d’oiseaux. Le gouvernement du Canada reconnaît que, grâce aux permis qui seront délivrés plus tard en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires, la CCSN a le fondement législatif et les pouvoirs nécessaires pour s’assurer qu’un tel programme de suivi est mis en œuvre. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
24 | La CEC recommande que, au cours de la phase de préparation de l’emplacement, EC s’assure qu’OPG n’effectue aucune destruction ni perturbation de l’habitat entre le 1er mai et le 31 juillet de chaque année, afin de minimiser les incidences sur la reproduction des oiseaux migrateurs. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’éviter de détruire ou de perturber l’habitat entre le 1er mai et le 31 juillet de chaque année, afin de protéger les activités de reproduction de la plupart des espèces d’oiseaux. Cependant, EC n’est pas en mesure de s’assurer qu’OPG mène toutes ses activités de défrichage lorsque ce n’est pas la période de reproduction des oiseaux migrateurs, car le ministère n’a pas la capacité réglementaire de délivrer un permis liant le promoteur. Le gouvernement du Canada reconnaît que, grâce aux permis qui seront délivrés plus tard en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires, la CCSN a le fondement législatif et les pouvoirs nécessaires pour s’assurer qu’un tel programme de suivi est mis en œuvre. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-3 - | Fermé |
25 |
La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG effectue un échantillonnage supplémentaire, afin de confirmer la présence de blongios avant le début des travaux de préparation de l’emplacement. La CEC recommande également que la CCSN exige qu’OPG mette au point et mette en œuvre un plan de gestion des espèces menacées dont on connaît la présence sur le site. Ce plan doit prendre en compte la résilience de certaines des espèces et la possibilité de compensation hors site. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG effectue un échantillonnage supplémentaire afin de confirmer la présence de blongios et qu’elle élabore et mette en œuvre un plan de gestion des espèces menacées, s’il y a lieu. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-P-12 - D-P-3 - |
Fermé Fermé |
26 | La CEC recommande que la CCSN exige qu’OPG mette au point une évaluation complète des rejets de substances dangereuses, ainsi que les mesures nécessaires à la gestion des produits chimiques dangereux qui se trouvent sur le site du projet, conformément à la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, une fois qu’une technologie de réacteur aura été choisie. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG mette au point une évaluation complète des rejets de substances dangereuses, ainsi que les mesures nécessaires à la gestion des produits chimiques dangereux qui se trouvent sur le site du projet une fois qu’une technologie de réacteur aura été choisie. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-C-2 - D-C-5 - D-P-12 - D-P-3 - |
Ouvert Ouvert Ouvert Fermé |
27 |
La CEC recommande qu’avant toute destruction de l’habitat de l’hirondelle de rivage, la CCSN exige qu’OPG adopte toutes ses mesures d’atténuation proposées :
|
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG mette en œuvre les mesures d’atténuation proposées pour l’hirondelle de rivage au moyen d’une méthode de gestion adaptative, et souhaiterait aussi que ces mesures d’atténuation soient déterminées en fonction d’une estimation raisonnable de la perte réelle d’hirondelles. Le gouvernement du Canada croit que l’aménagement d’un habitat de nidification hors site ne sera nécessaire que si les activités de suivi montrent que les mesures d’atténuation sur place ne sont pas suffisantes. Le gouvernement précise que ces mesures pourraient aussi comprendre l’amélioration des sites naturels de nidification potentiels sur la zone même de l’étude. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-3 - | Ouvert |
28 |
La CEC recommande que le MPO exige qu’OPG poursuive, sur une base continue, la réalisation d’études sur les communautés de poissons adultes dans la zone d’étude et sur les sites de référence. Ces études doivent permettre de confirmer si les résultats des échantillonnages par filet maillant de 2009 et par pêche électrique du littoral de 1998, ainsi que les données additionnelles de 2010 et 2011, soumis par OPG sont représentatifs des conditions existantes tout en tenant compte de la variabilité naturelle d’une année à l’autre. Il faut accorder une attention particulière aux conditions de base de la surveillance par filet maillant au printemps, afin de vérifier les résultats de la répartition spatiale des poissons et l’abondance relativement importante des espèces de poissons autochtones, comme le meunier noir et le ménomini rond. L’étude d’utilisation de l’habitat touché par la pêche électrique du littoral est nécessaire, afin d’établir des conditions de référence contemporaines auxquelles pourront être comparées les données d’utilisation futures pour mesurer les effets de l’enrochement, s’il y a lieu, et l’efficacité des mesures d’atténuation. |
Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO travaillera avec EC, la CCSN, le ministère des Ressources naturelles de l’Ontario et OPG pour mettre au point les détails d’un programme permanent de surveillance des poissons, qui fera partie des conditions auxquelles il faudra répondre avant d’obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches. |
D-P-12 - D-P-15 - |
Ouvert Fermé |
29 | La CEC recommande que le MPO exige qu’OPG continue ses recherches sur le plan d’action visant le ménomini rond afin de pouvoir mieux définir les conditions existantes, y compris la répartition de la population, le génome et la répartition géographique de la population du ménomini rond, qui serviront de référence pour élaborer des hypothèses vérifiables des effets, y compris les effets cumulatifs. |
Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO travaillera avec EC, la CCSN, le ministère des Ressources naturelles de l’Ontario et OPG pour mettre au point le plan d’action visant le ménomini rond. Ce plan fera partie des conditions auxquelles il faudra répondre avant d’obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches. Il sera également intégré au programme de surveillance et servira au programme de gestion adaptative visant à protéger la population de ménominis ronds à l’avenir. |
D-P-12 - D-P-15 - |
Ouvert Fermé |
30 |
Advenant qu’un système à eau avec refroidissement à passage unique soit choisi pour le projet, la CEC recommande qu’avant la construction des ouvrages dans l’eau, le MPO exige qu’OPG effectue les travaux suivants :
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Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO travaillera avec la CCSN et le ministère des Ressources naturelles de l’Ontario pour élaborer un programme d’échantillonnage des effets d’entraînement et d’impaction. Le gouvernement du Canada aimerait également signaler qu’il faudra obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches avant de procéder au remblayage dans le lac et s’engage à ce que le MPO travaille avec OPG pour s’assurer que le programme d’échantillonnage des effets d’entraînement et d’impaction est mis au point et mis en œuvre à titre de condition de cette autorisation. |
D-C-1 - D-P-12 - D-P-15 - |
Ouvert Ouvert Fermé |
31 | Indépendamment du système de refroidissement du condenseur choisi, la CEC recommande que le MPO interdise à OPG de remblayer au-delà de la ligne de fond de 2 m du lac Ontario. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO travaillera avec OPG pour s’assurer que toute détérioration, destruction ou perturbation de l’habitat (DDPH) associée à la proposition de remblayage du lac se limite à la ligne de fond de 2 m du lac Ontario. Les autorisations en vertu de la Loi sur les pêches seront également conditionnelles à l’ampleur de la DDPH, aux mesures d’atténuation et à la compensation de l’habitat. |
D-C-1 - D-P-14 - D-P-16 - |
Fermé Ouvert Ouvert |
32 | Advenant qu’un système à eau de refroidissement à passage unique soit choisi pour le projet, la CEC recommande au MPO d’exiger qu’OPG atténue les effets néfastes de l’exploitation, y compris ceux causés par l’impaction, l’entraînement et les mélanges et panaches thermiques, en situant les canaux d’amenée et de rejet en aval de la zone d’habitat sublittorale. De plus, OPG doit évaluer d’autres technologies d’atténuation pour le canal d’amenée, comme des systèmes de retour du poisson vivant et des éléments dissuasifs sonores. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO va travailler avec EC et avec la CCSN pour déterminer où seront situés les canaux d’amenée et de rejet, et pour évaluer la possibilité de prendre d’autres mesures d’atténuation pour les canaux d’amenée et de rejet, de manière à atténuer les effets néfastes de l’exploitation. LE MPO travaillera avec OPG pour s’assurer de la mise en œuvre de cette recommandation, par l’entremise de son processus de réglementation et des conditions d’autorisation prévues aux termes de la Loi sur les pêches. | D-C-1 - | Ouvert |
33 | La CEC recommande que le MPO exige qu’OPG adopte un programme de suivi des effets d’entraînement et d’impaction à la centrale nucléaire existante de Darlington et sur le site du projet, afin de confirmer la prédiction des effets néfastes, y compris les effets cumulatifs, et l’efficacité des mesures d’atténuation. Pour les échantillonnages d’entraînement futurs visant le ménomini rond, une analyse de probabilité statistique sera requise, afin de déterminer si des résultats d’échantillon non biaisés et précis peuvent être produits. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. Le MPO travaillera avec la CCSN et avec OPG pour mettre au point une étude des effets d’entraînement et d’impaction à la centrale nucléaire existante de Darlington et sur l’emplacement proposé du projet, afin de confirmer les prévisions des effets néfastes, et s’assurera ensuite de la mise en œuvre par l’entremise de son processus de réglementation et des conditions d’autorisation prévues aux termes de la Loi sur les pêches. | D-P-12 - | Ouvert |
34 | Advenant qu’un système à eau avec refroidissement à passage unique soit choisi pour le projet, la CEC recommande qu’avant la construction, EC s’assure qu’OPG effectue une modélisation de panache thermique à résolution accrue qui tiendrait compte de possibles incidences de changements climatiques. Le MPO doit s’assurer que les résultats de la modélisation soient incorporés dans la conception du diffuseur de décharge et dans l’évaluation des emplacements différents pour la mise en place des canaux d’amenée et de rejet du système d’eau de refroidissement du condenseur. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation. EC est résolu à passer en revue l’information donnée par OPG et se fondera sur l’autorisation du MPO à l’égard de la DDPH associée à l’amenée ou au rejet pour s’assurer qu’OPG effectue cette modélisation. Le MPO va travailler avec EC et avec la CCSN pour que les résultats de la modélisation de panache thermique fassent partie des éléments pris en considération dans le choix de l’emplacement des canaux d’amenée et de rejet, de manière à atténuer les effets néfastes de l’exploitation. Le MPO veillera à la mise en œuvre de ces mesures, qui feront partie des conditions pour obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches. |
D-C-1 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert |
35 |
Si un système à eau avec refroidissement à passage unique est choisi pour le projet, la CEC recommande qu’avant l’exploitation, la CCSN exige qu’OPG inclue ce qui suit dans l’évaluation des risques liés aux eaux de surface :
Si les résultats de l’évaluation des risques prévoient un risque potentiel, la CCSN doit convoquer un atelier portant sur la portée de la surveillance nécessaire aux fins de suivi avec EC, le MPO et toute autre autorité pertinente, afin de mettre au point un plan d’action. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG mette à jour l’évaluation exhaustive des risques liés aux eaux de surface selon ce qui est recommandé, mais tient à préciser qu’une évaluation des panaches thermiques et de contaminants ne devrait pas seulement prendre en considération la surface des panaches, mais également sa dimension verticale. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique disponible à la CCSN pour l’aider à mettre au point l’évaluation des risques liés aux eaux de surface et le plan d’action qui en découlera. |
D-C-1 - D-P-12 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert Ouvert |
36 | Dans le cas où un système à eau avec refroidissement à passage unique est choisi pour le projet, la CEC recommande qu’au cours des activités d’exploitation, la CCSN exige qu’OPG fasse la surveillance du poisson adulte chez les grands et petits poissons, afin de confirmer l’efficacité des mesures d’atténuation et de vérifier les prédictions concernant l’absence d’incidence thermique ou physique néfaste causée par le jet du diffuseur. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG fasse la surveillance du poisson adulte pour confirmer l’efficacité des mesures d’atténuation et vérifier les prévisions. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le MPO est résolu à travailler avec OPG pour mettre au point son programme de surveillance et de suivi du poisson et de l’habitat du poisson, et pour s’assurer de sa mise en œuvre par l’entremise des conditions d’autorisation aux termes de la Loi sur les pêches. |
D-C-1 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert |
37 |
Si un système à eau avec refroidissement à passage unique est choisi pour le projet, la CEC recommande qu’avant les travaux de construction, la CCSN exige qu’OPG détermine la superficie totale des impacts permanents sur le milieu aquatique pour les éléments suivants, afin de déterminer adéquatement l’ampleur des mesures d’atténuation et de définir la portée de la surveillance aux fins de suivi :
|
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation d’exiger qu’OPG détermine la superficie totale des effets permanents sur le milieu aquatique à partir des effets qui auront été mis en évidence. Le gouvernement du Canada souhaiterait aussi inclure à cette évaluation une évaluation des effets cumulatifs, y compris les effets d’entraînement et d’impaction et les effets des changements climatiques. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. De plus, le MPO est résolu à travailler avec la CCSN et avec OPG pour s’assurer que les effets permanents sur le milieu aquatique soient atténués et qu’un programme approprié de compensation de l’habitat soit mis au point et mis en œuvre à titre de condition aux autorisations en vertu de la Loi sur les pêches. |
D-C-1 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert |
38 |
La CEC recommande que la CCSN exige que les éléments relatifs aux risques géotechniques et sismiques de l’étude géotechnique détaillée du site qui sera effectuée par OPG comprennent, sans toutefois s’y limiter : Avant la préparation du site :
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Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG effectue un examen détaillé de l’emplacement comprenant les éléments géotechniques et ceux liés à l’aléa sismique; cependant, il précise que cet examen pourrait être fait parallèlement aux activités de préparation de l’emplacement. Sur demande, Ressources naturelles Canada peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-O-3 - D-P-9 - D-P-9 - D-P-9 - D-P-9 - |
Fermé Ouvert Ouvert Ouvert Ouvert |
39 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige qu’OPG prépare un plan de rechange pour les étapes de construction, d’exploitation et de déclassement du projet, prenant en compte les incertitudes liées aux inondations et aux autres épisodes météorologiques extrêmes. OPG doit modéliser les conditions locales de changements climatiques pour confirmer sa conclusion d’un faible effet résultant de ces changements. Une marge/limite de changements de paramètres clés, comme l’intensité des événements météorologiques extrêmes, doit être définie à la satisfaction de la CCSN. Ces paramètres peuvent être incorporés dans la conception hydrologique d’une demande de construction de réacteur, ainsi que dans les mesures de protection contre les inondations. OPG doit aussi effectuer une analyse de sécheresse et intégrer toute autre mesure d’atténuation/modification de conception requise, à la satisfaction de la CCSN, dans le cadre de la demande de permis de construction de réacteur. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG prépare un plan de rechange prenant en compte les incertitudes liées aux inondations, à la sécheresse, et aux autres épisodes météorologiques extrêmes, tel que recommandé. Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation de modéliser les conditions locales de changements climatiques; cependant, si OPG s’appuie sur des études réputées pour évaluer l’effet anticipé des changements climatiques sur la zone du projet, il pourrait ne pas être nécessaire de procéder à la modélisation des conditions locales de changements climatiques. Sur demande, le MPO et EC peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-C-7 - | Ouvert |
40 |
La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige d’OPG ce qui suit :
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Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation d’exiger qu’OPG établisse un programme de gestion adaptative des risques liés aux algues pour le système d’apport d’eau des tours de refroidissement, et tienne compte de cette évaluation dans le cadre d’études d’emplacement détaillées et d’analyses coût-bénéfice. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. |
D-C-1 - D-P-12 - |
Ouvert Ouvert |
41 | La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN coordonne des discussions avec OPG avec et les principales parties intéressées sur les conséquences du projet sur l’offre et la demande de logement, les équipements et les programmes de loisirs communautaires, les services et les infrastructures, de même que sur les autres mesures à prendre pour faire face aux pressions exercées sur ces biens et services collectifs. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation invitant la CCSN à entamer des discussions avec OPG et les principales parties intéressées; cependant, il précise que ces discussions pourraient avoir lieu parallèlement aux activités de préparation de l’emplacement. | D-P-17 - | Fermé |
42 | La CEC recommande qu’OPG poursuive, sur une base continue, sa stratégie visant l’embauche d’étudiants autochtones selon les perspectives d’emplois permanents disponibles pendant la durée de vie du projet. À cet égard, OPG doit collaborer avec les établissements d’enseignement secondaire et postsecondaire ainsi qu’avec les groupes autochtones, afin de s’assurer que de tels programmes sont couronnés de succès. | Le gouvernement du Canada appuie cette proposition et note que de tels programmes sont conformes à la présentation qu’OPG a faite à la CEC sur les intérêts autochtones le 28 mars 2011 et avec la politique des relations avec les autochtones d’OPG. | D-P-17 - | Fermé |
43 | La CEC recommande à la CCSN de mettre à contribution les parties intéressées compétentes, y compris OPG, le service de gestion des mesures d’urgence de l’Ontario, les administrations municipales et le gouvernement de l’Ontario, afin d’élaborer une politique concernant l’utilisation du territoire autour des centrales nucléaires. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation invitant la CCSN à mettre à contribution les intervenants compétents pour élaborer une politique concernant l’utilisation du territoire autour des centrales nucléaires. | D-P-17 - | Fermé |
44 | La CEC recommande que le gouvernement de l’Ontario adopte des mesures adéquates, afin de prévenir la construction d’ensembles résidentiels et d’édifices destinés à des personnes vulnérables dans un rayon de 3 km du site. | Cette recommandation était adressée au gouvernement de l’Ontario. | S. O. | Fermé |
45 | La CEC recommande que la municipalité de Clarington évite, pour la durée de vie du projet, de construire des édifices destinés à des personnes vulnérables, comme des écoles, des hôpitaux et des résidences pour clientèles à statut précaire, dans un rayon de 3 km autour du site. | Cette recommandation était adressée à la municipalité de Clarington. | S. O. | Fermé |
46 | Étant donné qu’un accident grave peut avoir des conséquences au-delà des zones de 3 et de 10 km évaluées par OPG, la CEC recommande que le gouvernement de l’Ontario, sur une base continue, revoie les zones de planification d’urgence, la planification d’urgence et les mesures d’intervention prescrites dans le PPIUN, afin de protéger la sûreté et la santé des personnes. | Cette recommandation était adressée au gouvernement de l’Ontario. | S. O. | Fermé |
47 |
La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN s’assure que le plan de gestion de la circulation d’OPG se charge des éléments suivants :
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Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation d’exiger que le plan de gestion de la circulation d’OPG tienne compte des éléments liés aux plans de rechange, à la circulation des camions, au refoulement possible sur l’autoroute 401 et prenne en considération un éventail plus large de mesures d’atténuation. | D-P-10 - | Fermé |
48 | En considération de la sécurité publique, la CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, la CCSN coordonne un comité des sociétés de transport fédéral, provincial et municipal qui examinera le besoin de construction et de modifications de routes. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation selon laquelle le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et les autorités municipales examinent la nécessité de construire et de modifier les routes; cependant, il précise que cet examen peut être fait parallèlement aux activités de préparation de l’emplacement. | S. O. | Ouvert |
49 | La CEC recommande qu’avant la construction, Transports Canada (TC) s’assure qu’OPG effectue des analyses quantitatives supplémentaires, y compris sur les fréquences de collisions et les indices d’exposition aux passages à niveau, et surveille les effets potentiels et le besoin d’adopter des mesures d’atténuation liées au projet. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG effectue des études supplémentaires sur la sécurité ferroviaire, surveille les effets potentiels et détermine s’il est nécessaire d’adopter des mesures d’atténuation. En vertu de la Loi sur la sécurité ferroviaire, la sécurité des passages à niveau revient aux autorités responsables du service de voirie et à l’administration ferroviaire. Cette politique reflète les objectifs de l’article 3 de la Loi sur la sécurité ferroviaire. En dernier ressort, il revient aux autorités responsables du service de voirie et à l’administration ferroviaire de procéder à l’évaluation des passages à niveau. TC s’engage à offrir son aide et son expertise aux parties intéressées dans le cadre de l’évaluation des risques et de l’évaluation des mesures d’atténuation qui seront proposées. |
D-C-3 - | Ouvert |
50 |
La CEC recommande qu’avant la construction, TC exige qu’OPG effectue une évaluation des risques, en collaboration avec le Canadien National, qui comprendra :
|
Le gouvernement du Canada reconnaît que la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires confère à la CCSN l’autorité et les pouvoirs de suivre cette recommandation au moyen des activités de réglementation qui sont les siennes. TC s’engage à offrir son aide et son expertise à la CCSN et aux autres parties intéressées dans le cadre de l’évaluation des risques et de l’évaluation des mesures d’atténuation qui seront proposées. |
D-C-3 - | Ouvert |
51 | Advenant qu’un système à eau avec refroidissement à passage unique soit choisi pour le projet, la CEC recommande qu’avant la construction, TC travaille en collaboration avec OPG, afin d’élaborer un programme de suivi visant à vérifier l’exactitude des prédictions indiquant qu’aucun effet néfaste important à la sécurité des bateaux n’a été engendré par la mise en place d’une plus grande zone de prohibition. OPG doit aussi élaborer un programme de gestion adaptative, au besoin, afin d’atténuer les incidences potentielles sur les petites embarcations. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation. TC guidera et appuiera OPG pour l’aider à mettre au point un programme de suivi permettant de s’assurer qu’il n’y aura aucun effet néfaste important sur la sécurité des bateaux. S’il est nécessaire de mettre en place un programme de gestion adaptative, TC peut mettre son expertise à la disposition d’OPG pour élaborer un tel programme. | D-P-12 - | Fermé |
52 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige qu’OPG prévoie des dispositions pour l’entreposage sur place de tout combustible nucléaire utilisé pendant la durée du projet, au cas où une solution adéquate de gestion à long terme hors site du combustible nucléaire usé ne puisse être trouvée. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation dans la mesure où c’est aux propriétaires de déchets que revient la responsabilité de gérer et de financer le traitement sécuritaire de leurs propres déchets. Le Cadre d’action sur les déchets radioactifs adopté par le Canada en 1996 stipule que les propriétaires de déchets radioactifs sont chargés de trouver et d’appliquer des solutions, et de débourser tous les frais associés à la gestion du traitement sécuritaire de leurs déchets. | D-C-9 - | Ouvert |
53 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige qu’OPG prévoie des dispositions pour l’entreposage sur place de tous les déchets de faible et moyenne activité pour la durée du projet, au cas où une solution adéquate de gestion à long terme hors site de ces déchets ne serait pas approuvée. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation dans la mesure où c’est aux propriétaires de déchets que revient la responsabilité de gérer et de financer le traitement sécuritaire de leurs propres déchets, conformément aux exigences réglementaires de la CCSN. Le Cadre d’action sur les déchets radioactifs adopté par le Canada en 1996 stipule que les propriétaires de déchets radioactifs sont chargés de trouver et d’appliquer des solutions, et de débourser tous les frais associés à la gestion du traitement sécuritaire de leurs déchets. | D-C-9 - | Ouvert |
54 | La CEC recommande qu’au cours des activités d’exploitation, la CCSN exige qu’OPG adopte des mesures de gestion des rejets du projet, afin d’éviter que les niveaux de tritium dans l’eau potable ne dépassent une moyenne annuelle courante de 20 Bq/l dans les usines d’approvisionnement en eau potable situées dans la zone d’étude régionale. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation de protéger l’eau potable; cependant, il précise que toute limite imposée devrait être conforme aux normes en matière de tritium mises en place par les autorités réglementaires. Dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable de Santé Canada, formulées d’après les recommandations de la CEC internationale de protection radiologique et l’Organisation mondiale de la santé, la ligne directrice en matière de consommation sécuritaire d’eau potable fixe la limite de tritium à 7 000 Bq/l. La province de l’Ontario a fait de cette limite une norme. Étant donné que, au Canada, la qualité de l’eau relève essentiellement des provinces, ces dernières peuvent adopter les lignes directrices fédérales ou choisir de fixer leurs propres critères. De plus, le gouvernement du Canada précise que la CCSN réglemente les rejets potentiels de tritium dans l’environnement par les centrales nucléaires en imposant des limites réglementaires, et, lors de chaque demande de permis, en prenant des mesures de précaution pour contrôler les niveaux de rejets de tritium dans l’air ou dans l’eau. Ces limites visent à protéger la santé humaine. En vertu du Règlement sur la radioprotection de la CCSN, les rejets doivent rester « au niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre » (ALARA), tout en tenant compte des facteurs socio-économiques. |
D-C-4 - | Ouvert |
55 |
La CEC recommande que Santé Canada et la CCSN continuent à participer aux études internationales cherchant à identifier les incidences à long terme sur la santé d’une exposition à un rayonnement de faible niveau et à savoir si une révision des limites prescrites dans le Règlement sur la radioprotection est nécessaire. |
Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation l’incitant à continuer à participer aux études internationales cherchant à déterminer les incidences à long terme sur la santé d’une exposition à un rayonnement de faible niveau. Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation de savoir si, à partir des résultats d’études internationales, il s’avère nécessaire de réviser les limites prescrites dans le Règlement sur la radioprotection. Santé Canada et la CCSN continueront de participer aux études internationales traitant des effets à long terme sur la santé d’une exposition à un rayonnement de faible niveau; à siéger aux comités et groupes de travail des organisations internationales pertinentes et à examiner régulièrement les rapports publiés par ces groupes internationaux pour être au courant des derniers développements dans le domaine de la radioprotection. Sur demande, Santé Canada peut offrir son expertise à la CCSN pour appuyer l’examen des limites dont fait état le Règlement sur la radioprotection. |
S. O. | Fermé |
56 | La CEC recommande qu’au cours de la durée de vie du projet, la CCSN exige qu’OPG surveille l’air ambiant dans la zone d’étude locale de façon régulière afin de s’assurer que la qualité de l’air demeure à des niveaux qui ne risqueraient pas de causer des effets néfastes sur la santé. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG surveille l’air ambiant pour s’assurer que la qualité de l’air ne risque pas d’avoir des effets néfastes sur la santé. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-P-12 - | Fermé |
57 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige qu’OPG entreprenne une évaluation des conséquences hors site d’un accident grave. L’évaluation doit déterminer si les conséquences sur la santé et l’environnement hors site, considérées dans la présente EE, engloberont celles pouvant être causées par la technologie de réacteur qui sera choisie. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG entreprenne une évaluation des conséquences hors site d’un accident grave. Sur demande, EC peut fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. | D-C-3 - | Ouvert |
58 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN confirme que les critères d’acceptation des doses spécifiés dans le document RD-337 à la limite du site du projet, dans le cas d’accidents de dimensionnement limite pour la technologie de réacteur choisie, seront respectés. | Le gouvernement du Canada accepte la recommandation de demander à la CCSN de confirmer que les critères d’acceptation des doses spécifiés dans le document RD-337 seront respectés. | D-C-3 - | Ouvert |
59 | La CEC recommande que la municipalité de Clarington gère le développement du territoire dans les environs du projet, afin de s’assurer que rien ne nuit à la capacité d’évacuation du public, de sorte à garantir la protection de la santé et de la sécurité des personnes. | Cette recommandation était adressée à la municipalité de Clarington. | S. O. | Fermé |
60 | La CEC recommande qu’avant la construction, le gouvernement du Canada révise la pertinence des clauses de l’assurance responsabilité nucléaire. Cette révision doit comprendre l’information provenant d’OPG et de la région de Durham concernant les effets économiques potentiels d’un accident grave sur le site de Darlington nécessitant le déménagement, la restriction d’utilisation et la restauration d’une portion de la zone d’étude régionale. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation voulant que le gouvernement du Canada révise la pertinence des clauses de l’assurance responsabilité nucléaire. Dans le cadre de son travail visant à moderniser la loi sur la responsabilité civile en matière nucléaire pour remplacer l’actuelle Loi sur la responsabilité nucléaire, le gouvernement du Canada va continuer d’examiner la pertinence des clauses de l’assurance responsabilité nucléaire, en tenant compte, entre autres, des risques que posent les installations nucléaires canadiennes. |
S. O. | Fermé |
61 | La CEC recommande qu’au cours des activités d’exploitation, la CCSN exige qu’OPG surveille l’habitat et le biote aquatiques, afin de mesurer les effets cumulatifs potentiels de la charge thermique et du panache de contaminants des ouvrages de rejets de la centrale nucléaire de Darlington et du projet. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’exiger qu’OPG surveille l’habitat et le biote aquatiques, afin de mesurer les effets cumulatifs potentiels de la charge thermique et du panache de contaminants. Sur demande, EC et le MPO peuvent fournir l’expertise scientifique et technique à la CCSN pour appuyer la mise en œuvre de cette recommandation. Le promoteur devra aussi mettre en place un programme de surveillance aquatique avant de pouvoir obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches. |
D-P-12 - | Ouvert |
62 | La CEC recommande qu’avant la préparation de l’emplacement, EC évalue le besoin d’aménager des stations additionnelles de surveillance de la qualité de l’air dans la zone d’étude locale, afin de surveiller les effets cumulatifs sur la qualité de l’air. |
Le gouvernement du Canada accepte la recommandation d’évaluer la nécessité d’aménager des stations additionnelles de surveillance de la qualité de l’air dans la zone d’étude locale, afin de surveiller les effets cumulatifs sur la qualité de l’air. Si les résultats de cette évaluation montrent que des stations additionnelles de surveillance de la qualité de l’air dans la zone d’étude locale sont nécessaires, le gouvernement du Canada signale que la CCSN est investie des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi et de l’autorité d’agir pour donner suite aux résultats de cette recommandation, notamment au moyen des permis qu’elle accordera en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires. |
S. O. | Fermé |
63 | La CEC recommande qu’avant la construction, la CCSN exige qu’OPG évalue les effets cumulatifs d’un accident grave de cause commune qui impliquerait tous les réacteurs nucléaires de la zone d’étude du site, afin de déterminer si des mesures de planification d’urgence supplémentaires sont nécessaires. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation d’exiger qu’OPG évalue les effets cumulatifs d’un accident grave de cause commune dans la zone d’étude. Le gouvernement du Canada signale que la CCSN a mis sur pied un groupe de travail chargé d’examiner les leçons tirées du tremblement de terre japonais et qu’elle évaluera les conséquences opérationnelles, techniques et réglementaires de l’accident nucléaire qui s’est produit au Japon dans le contexte des centrales nucléaires canadiennes. | D-C-3 - | Ouvert |
64 | La CEC recommande que l’Agence canadienne d’évaluation environnementale révise l’Évaluation des effets cumulatifs – Guide du praticien de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, afin de tenir compte des scénarios d’accidents et de défaillances. | Le gouvernement du Canada accepte cette recommandation. L’Agence canadienne d’évaluation environnementale est en voie de mettre à jour sa gamme d’instruments appuyant l’évaluation des effets cumulatifs en vertu de la LCEE. Un énoncé de politique opérationnelle, qui devrait être prêt d’ici décembre 2012, fournira des lignes directrices de base aux praticiens et tiendra compte des accidents et défaillances. | S. O. | Fermé |
65 | La CEC recommande que le gouvernement du Canada investisse de manière prioritaire dans l’élaboration de solutions concernant la gestion à long terme du combustible usé, y compris l’entreposage, l’évacuation, le retraitement et la valorisation du combustible nucléaire usé. |
Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation voulant que la priorité soit donnée à l’élaboration de solutions concernant la gestion à long terme du combustible usé. La responsabilité de financer et de gérer le traitement sécuritaire des déchets revient aux propriétaires de ces mêmes déchets. La Société de gestion des déchets nucléaires, créée par les entreprises du secteur nucléaire, est chargée de mettre en œuvre le plan choisi par le gouvernement pour gérer à long terme les déchets de combustible usé. Le gouvernement du Canada est résolu à s’assurer que, à long terme, une solution pertinente, sécuritaire et correctement financée soit en place pour traiter les déchets de combustible usé. |
S. O. | Fermé |
66 | La CEC recommande que le gouvernement du Canada mette à jour la Loi sur la responsabilité et l’indemnisation en matière nucléaire ou son équivalent, afin de tenir compte des conséquences d’un accident nucléaire. Les révisions doivent toucher les dommages engendrés par le rayonnement ionisant et par tout événement déclencheur et doivent être harmonisées avec le principe du pollueur-payeur. La Loi sur la responsabilité et l’indemnisation en matière nucléaire révisée ou son équivalent devra être en vigueur avant que le projet puisse procéder à la phase de construction. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de la recommandation voulant que le gouvernement du Canada mette à jour la Loi sur la responsabilité et l’indemnisation en matière nucléaire ou son équivalent, afin de tenir compte des conséquences d’un accident nucléaire. Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance de moderniser la loi sur la responsabilité civile en matière nucléaire pour que les indemnités correspondent aux niveaux estimés acceptables à l’échelle internationale et il décidera du moment auquel sera déposé au Parlement le projet de Loi sur la responsabilité et l’indemnisation en matière nucléaire. | S. O. | Ouvert |
67 | La CEC recommande que le gouvernement du Canada fournisse des directives claires et pratiques concernant l’utilisation de l’évaluation de la durabilité dans le cadre des évaluations environnementales des projets nucléaires futurs. | Le gouvernement du Canada accepte l’intention de cette recommandation. Toutefois, la portée des évaluations environnementales et les facteurs qui seront pris en compte dans le cadre de projets nucléaires ultérieurs seront déterminés sur la base de projets distincts par les autorités qui en seront responsables. Étant donné que le développement durable est un principe inscrit dans la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, si les autorités responsables exigeaient une évaluation de durabilité distincte dans le cadre de projets nucléaires ultérieurs, le gouvernement du Canada estime qu’il serait souhaitable que ces autorités responsables fournissent des lignes directrices claires et pratiques aux promoteurs et au public sur la manière de mener une telle évaluation de durabilité. | S. O. | Fermé |
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