Vidéos
La CCSN offre une vaste gamme de vidéos pour expliquer différents éléments des domaines qu’elle réglemente.
Visitez la chaîne YouTube de la CCSN. Vous y trouverez des vidéos sur le secteur nucléaire canadien et les mesures prises par la CCSN pour en assurer la sûreté. Vous pouvez consulter la liste de lecture « Un expert vous répond » ou visionner les faits saillants des audiences et des réunions de la Commission.
Comment fonctionne le Programme indépendant de surveillance environnementale?
Suivez le parcours de l’échantillon. Découvrez comment nous gérons l’échantillonnage environnemental autour des installations nucléaires autorisées, l’analyse en laboratoire des échantillons et l’évaluation des résultats dans le cadre du Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE) de la CCSN.
Transcription
Le parcours de l’échantillon. Une installation nucléaire. Comment fonctionne le Programme indépendant de surveillance environnementale (PISE)? Choisir l’emplacement.Préparer l’échantillonnage. Prélever des échantillons. Envoyer les échantillons au labo. Analyser les échantillons. Évaluer les résultats. Afficher les résultats en ligne. Aviser le public. Pour en savoir plus suretenucleaire.gc.ca/PISE. La Commission canadienne de sûreté nucléaire. Gouvernement du Canada.
Cinq niveaux de défense
Regardez cette vidéo pour apprendre comment la défense en profondeur est appliquée aux centrales nucléaires.
Transcription (cliquer pour agrandir)
Musique : Une douce musique entraînante commence à jouer.
À l’écran : (Le texte « Commission canadienne de sûreté nucléaire » s’affiche. Le drapeau du Canada apparaît au-dessus du mot « canadienne » dans une bulle de texte. Une autre bulle de texte avec l’illustration de travailleurs apparaît sous le mot « Commission ». Une ligne verte encercle le mot « sûreté » alors que les autres mots disparaissent.)
Narratrice : La Commission canadienne de sûreté nucléaire est l’organisme de réglementation nucléaire du Canada, et la sûreté est sa plus grande priorité.
À l’écran : (Le texte « Défense en profondeur » s’affiche à l’écran puis disparaît pour révéler une centrale nucléaire. Un bouclier apparaît superposé sur la centrale, puis disparaît pour faire place à 5 bulles de différentes couleurs qui font orbite autour de la centrale nucléaire.
Narratrice : La défense en profondeur est un concept de sûreté qui vise à prévenir et à atténuer les accidents grâce à cinq niveaux de défense indépendants. Ce concept est appliqué à toutes les centrales nucléaires du Canada. Le niveau 1 est la prévention, et comprend la conception, la construction, les processus et l’entretien lors du fonctionnement normal d’une centrale.
À l’écran : (Un cercle blanc étiqueté Niveau 1 apparaît brièvement, révélant ensuite une scène où se déroulent des activités de niveau 1, comme des travailleurs qui observent les opérations, examinent des plans et utilisent des appareils à l’extérieur.)
Narratrice : Le niveau 2 représente les mesures et les systèmes en place pour contrôler et corriger tous les événements inhabituels pendant le fonctionnement normal.
À l’écran : (Un cercle blanc étiqueté Niveau 2 apparaît brièvement, révélant ensuite une scène où se déroulent des activités de niveau 2, comme des travailleurs dans une centrale nucléaire qui examinent de l’information affichée sur des écrans d’ordinateur.)
Narratrice : Les centrales nucléaires fonctionnent à ces niveaux la plupart du temps, sans qu’il n’y ait de problème de sécurité ou d’incident.
À l’écran : (La scène revient à la centrale nucléaire. Deux bulles font orbite autour d’elle, puis trois autres s’ajoutent.)
Narratrice : Les trois prochains niveaux sont rarement activés, mais ils sont souvent testés, évalués, entretenus et améliorés.
À l’écran : (Un cercle blanc étiqueté Niveau 3 apparaît brièvement, révélant ensuite une scène où se déroulent des activités de niveau 3, comme des travailleurs qui évaluent une situation debout devant un tableau blanc.)
Narratrice : Le niveau 3 représente les systèmes de sûreté robustes de la centrale qui sont conçus pour arrêter la progression d’un accident.
À l’écran : (Un cercle blanc étiqueté Niveau 4 apparaît brièvement, révélant ensuite une scène où se déroulent des activités de niveau 4, y compris des travailleurs qui effectuent des réparations.)
Narratrice : Le niveau 4 consiste à contenir les matières radioactives dans une structure prévue spécialement pour le confinement.
À l’écran : (Un cercle blanc étiqueté Niveau 5 apparaît brièvement, révélant ensuite une scène où se déroulent des activités de niveau 5, y compris divers professionnels qui travaillent ensemble près d’une centrale nucléaire.)
Narratrice : Le niveau 5 fait appel à une intervention d’urgence hors site complète pour atténuer autant que possible les conséquences pour le public et l’environnement.
À l’écran : (La scène s’estompe et devient un cercle qui rapetisse pour former une bulle et se met en orbite avec quatre autres bulles. Elles disparaissent ensuite dans la centrale nucléaire.)
Narratrice : Un réacteur conçu de cette manière a des niveaux de protection très solides. Tous les niveaux de défense en profondeur renforcent et assurent la protection du public et de l’environnement.
À l’écran : (La centrale est d’abord seule à l’écran, puis entourée d’arbres, de bâtiments et d’animaux à proximité et à distance d’elle. La signature de la CCSN affichant le symbole du drapeau du Canada et les mots « Commission canadienne de sûreté nucléaire » apparaissent, suivis du mot-symbole Canada.)
Musique : La musique s’arrête graduellement.
La vie à la Commission canadienne de sûreté nucléaire
Cette vidéo met en vedette des employés de l’organisation et explique ce qui fait de la CCSN un milieu de travail de choix.
Transcription
La Commission canadienne de sûreté nucléaire est l’organisme de réglementation nucléaire du Canada. Nous sommes des professionnels hautement qualifiés qui s’engagent à préserver la santé, la sûreté et la sécurité des Canadiens et à protéger l’environnement.
Allant de l’extraction de l’uranium jusqu’aux réacteurs nucléaires, en passant par le déclassement de sites et la gestion des déchets nucléaires, la CCSN veille à ce que tout ce qui concerne le nucléaire au pays est sécuritaire.
De plus, nous respectons les engagements internationaux du Canada à l’égard de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, diffusons au public de l’information scientifique, technique et réglementaire et cultivons des relations efficaces avec les parties intéressées locales, nationales et internationales.
Notre administration centrale est située dans la capitale du Canada, et nous avons des bureaux partout au pays.
Pourquoi travailler avec nous?
La CCSN est non seulement un organisme de réglementation de calibre mondial, mais aussi un employeur de choix.
Notre gamme complète de rémunération et d’avantages sociaux comporte des offres uniques, sous un même toit, et constitue l’un des forfaits les plus attrayants du quartier.
En plus de ces avantages, nous sommes fiers d’offrir un environnement de travail positif, où les employés se sentent valorisés et appuyés.
Diversité et inclusion
Nos employés nous disent qu’un des aspects de leur travail qui leur plaît le plus est d’avoir la chance de côtoyer des collègues formidables.
Nous nous efforçons de créer et de maintenir un environnement de travail inclusif et sans discrimination qui tire profit des forces de tous nos employés afin d’atteindre nos objectifs.
Perfectionnement professionnel
À la CCSN, nous encourageons et soutenons l’apprentissage continu. Nous investissons dans nos employés et sommes d’avis que l’apprentissage est un processus qui se poursuit tout au long d’une carrière.
Nous offrons une gamme complète d’activités, d’outils de travail, de webinaires, de formations en ligne, de possibilités de mentorat personnalisé et de formations langagières.
Reconnaissance
Notre programme de reconnaissance est conçu pour susciter la fierté chez les employés et favoriser l’engagement des personnes et des équipes envers l’atteinte des objectifs de l’organisation.
Santé et bien-être
Les gens sont à leur meilleur lorsqu’ils sont sains de corps et d’esprit, et lorsqu’ils se trouvent dans un milieu de travail respectueux et solidaire.
C’est pourquoi la CCSN participe à des campagnes de santé mentale et organise plusieurs activités de santé et de bien-être tout au long de l’année.
Équilibre travail-vie personnelle
Nous savons qu’il y a autre chose dans la vie que le travail, même si vous adorez ce que vous faites.
Les employés de la CCSN font un travail important qui n’est pas toujours facile – mais ils ont aussi le temps de vivre leur vie à l’extérieur du bureau.
Nous offrons une gamme d’avantages sociaux ainsi que des horaires flexibles pour appuyer la vie des gens et de leurs êtres chers à l’extérieur du travail.
Engagement envers nos collectivités
Nous encourageons les employés à contribuer à des causes importantes et à des campagnes de charité, y compris la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada.
Nos employés sont généreux et voient l’importance de redonner à leurs collectivités afin d’aider les personnes dans le besoin.
Tout cela est important pour nos employés. Et nous osons croire que vous êtes du même avis.
Joignez-vous à notre équipe de professionnels dévoués! Faites une différence tout en accomplissant un travail qui vous passionne au sein d’une organisation dont vous pouvez être fier.
Inspirer confiance à la CCSN
Nous avons demandé à nos parties intéressées de nous parler de l’importance de la confiance envers l’organisme de réglementation nucléaire du Canada. Voici ce que ces gens avaient à dire.
Transcription
On voit apparaître à l’écran une étendue d’eau. À l’arrière-plan, on voit un quai et quatre grands navires, immobiles. Les mots suivants défilent à l’écran, en caractères blancs :
Nous avons demandé à nos parties intéressées de nous parler de l’importance de la confiance envers l’organisme de réglementation nucléaire du Canada.
L’image se transforme, la prise de vue montre la rive de l’étendue d’eau.
En caractères blancs, le mot :
Redevable
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit.
L’organisme de réglementation nucléaire joue un rôle essentiel, du simple fait que nous devons tous être redevables envers quelqu’un. Il faut rendre des comptes.
L’image se transforme et on voit apparaître Austin Paul qui est assis près de la rive de l’étendue d’eau.
En caractères blancs, le titre :
Austin Paul, Première Nation Wolastoqey
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et on voit apparaître le paysage urbain d’une grande ville.
En caractères blancs, le titre :
Rassembleuse
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
La mobilisation des citoyens, c’est l’élément clé. Les gens cherchent de plus en plus d’occasions de se prononcer sur des décisions qui les touchent. Il faut s’adapter pour gagner leur confiance.
Les gens ne se plient pas toujours aux décisions des experts. Les organismes de réglementation doivent donc absolument avoir des processus décisionnels ouverts, transparents et significatifs, et offrir des possibilités de participation au public.
L’image se transforme et on voit apparaître à l’écran un plan rapproché de Monica Gattinger.
En caractères blancs, le titre :
Monica Gattinger, professeure à l’Université d’Ottawa
apparaît à l’écran dans le coin inférieur gauche
L’image se transforme et on voit apparaître à l’écran deux employés de la CCSN qui marchent le long d’une rive.
En caractères blancs, le titre :
Accessible
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
Chaque fois que je me suis assis avec eux pour discuter, ils ont posé de bonnes questions directes.
Mais vous savez, par-dessus tout, ils se soucient vraiment de nous, et ils nous expliquent les choses clairement, pour que tout le monde puisse bien comprendre.
L’image se transforme et présente un plan rapproché de Ron Mawhinney,
En caractères blancs, le titre :
Ron Mawhinney, Membre du Comité de liaison des relations communautaires
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente une étendue d’eau avec des canards qui pataugent à l’arrière-plan.
L’image se transforme et présente un plan rapproché de Ron Mawhinney
En caractères blancs, le titre :
Inclusive
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente un plan rapproché de Helen Ward-Wakelin
Pour s’assurer que les Premières Nations font partie des processus réglementaires de la CCSN, on leur donne l’occasion, comme à tout autre membre du public, d’intervenir lors d’audiences publiques.
En caractères blancs, le titre :
Helen Ward-Wakelin, Première Nation Mi’kmaq
apparaît à l’écran dans le coin inférieur gauche
L’image se transforme et présente une vue aérienne d’une petite communauté le long d’une rive.
En caractères blancs, le titre :
Diligente
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente un plan rapproché de Suzanne D’Eon.
Le rôle de la CCSN, qu’elle exerce avec diligence depuis 40 ou 50 ans déjà, a permis de bâtir la confiance au sein des collectivités comme la mienne et avec les gens qui y vivent.
En caractères blancs, le titre :
Suzanne D’Eon, Maire de Deep River (Ontario)
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente une vue aérienne d’une petite communauté.
En caractères blancs, le titre :
Ouverte et transparente
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente un plan rapproché d’Adrian Foster
La transparence de l’organisme de réglementation signifie que moi-même, en tant que maire, et le public devons comprendre comment les décisions sont prises. Nous devons connaître le processus et y participer, donc la transparence est primordiale. Nous devons avoir la certitude qu’il est impartial et qu’il adopte une approche scientifique dans tout ce qu’il accomplit.
En caractères blancs, le titre :
Adrian Foster, Maire de Clarington (Ontario)
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente une vue aérienne d’une petite communauté.
En caractères blancs, le titre :
Impartial
apparaît à l’écran dans le coin inférieur droit
L’image se transforme et présente un plan rapproché d’Adrian Foster
L’image se transforme, on voit apparaître Austin Paul le long de la rive d’une étendue d’eau
Je suis membre de la Nation Wolastoqey, et mes ancêtres vivent ici depuis 13 000 ans. Nous aimerions tous vivre ici encore 13 000 ans. J’utilise beaucoup la terre. Je suis chasseur-cueilleur. Il est très réconfortant de savoir que des gens travaillent activement pour vérifier que ce que nous cueillons peut être consommé sans danger.
Le mot-symbole de la Commission canadienne de sûreté nucléaire apparaît dans les deux langues officielles
Qu’est-ce qu’un déchet radioactif?
Un déchet radioactif est un liquide, un gaz ou un solide qui contient une substance nucléaire radioactive qui n’a plus d’utilité.
Regardez la vidéo pour en apprendre davantage sur les types de déchets radioactifs et la source des déchets radioactifs
Transcription
Qu'est-ce qu’un déchet radioactif? Un déchet radioactif est un liquide, un gaz ou un solide contenant une substance nucléaire radioactive qui n'a pas d'utilisation prévisible. Il y a quatre grandes catégories de déchets radioactifs au Canada : les déchets de mines et d'usines de concentration d'uranium, les déchets radioactifs de faible activité, les déchets radioactifs de moyenne activité et les déchets radioactifs de haute activité. La première catégorie est celle des déchets de mines et d'usines de concentration d'uranium. Ils comprennent les résidus et les stériles générés par l'extraction et la concentration du minerai d'uranium. Les résidus ont la texture d'un sable fin et les stériles sont formés de graviers et de fragments de roches. Ensuite, il y a les déchets radioactifs de faible activité dont la radioactivité dépasse ce qui est permis par les niveaux de libération et les quantités d'exemption. Ils doivent être isolés et confinés jusqu'à quelques centaines d'années. Les centrales nucléaires, les réacteurs de recherche, les installations d'essais, les fabricants ou utilisateurs de radioisotopes, le raffinage et la conversion de l'uranium et les installations de fabrication de combustible nucléaire produisent ces déchets. Ils comprennent les pièces déclassées, l'équipement, le papier, le câblage, les vêtements et même les vadrouilles usées. Puis, il y a les déchets radioactifs de moyenne activité qui renferme des concentrations de radionucléides, des éléments qui émettent des rayonnements. Ces déchets doivent être isolés et confinés au moins quelques centaines d'années. Les centrales nucléaires réacteur prototype et de recherche, installations d'essai, fabricants et utilisateurs de radio isotopes produisent des déchets de moyenne activité. Ces déchets peuvent être d'anciens composants associés au déclassement des résines, échangeurs d'ions ou certaines sources radioactives utilisées en radiothérapie. Enfin, il y a les déchets radioactifs de haute activité comme le combustible nucléaire usé et de petite quantité de déchets produisant beaucoup de chaleur et de radioactivité.
Ils doivent être isolés très longtemps. Les centrales nucléaires, réacteurs, prototypes et de recherche et installations d'essai produisent des déchets de haute activité. Le combustible nucléaire usé est un produit qui est encore très radioactif. La Commission canadienne de sûreté nucléaire réglemente toutes les catégories et formes de déchets radioactifs au Canada pour préserver la santé et la sécurité des personnes et protéger l'environnement. Pour plus d'informations, rendez vous à Sûreténucléaire.gc.ca
Installation de gestion des déchets près de la surface – Laboratoires de Chalk River
L’installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) proposée est une installation aménagée pour la gestion des déchets radioactifs de faible activité sur le site des Laboratoires de Chalk River.
Transcription
Demande présentée à la CCSN pour l’IGDPS
Nous sommes la Commission canadienne de sûreté nucléaire, l’organisme de réglementation nucléaire du Canada.
Notre personnel examine la demande des Laboratoires Nucléaires Canadiens visant à construire une installation de gestion des déchets près de la surface (ou IGDPS) à Chalk River, en Ontario.
Qu’est-ce que la « gestion des déchets près de la surface »?
Une IGDPS est un type d’installation de gestion des déchets dans laquelle des déchets radioactifs sont stockés à la surface ou sous la surface du sol.
Pour empêcher les contaminants de se disperser dans le milieu environnant, les déchets sont placés dans des voûtes ou des cellules dont le fond est muni d’un revêtement spécial.
Le projet comprendrait 10 cellules de stockage. Quand une cellule serait pleine, on y placerait une couverture pour enfermer les déchets et prévenir tout contact avec les personnes, les animaux et les intempéries.
Protection de nos ressources en eau
Nous savons que des gens s’inquiètent des effets du projet d’IGDPS sur la rivière des Outaouais.
C’est pourquoi plus de 50 experts scientifiques et techniques, comme des géoscientifiques et des ingénieurs de structures, à la CCSN et à l’échelle du gouvernement, examinent soigneusement chaque détail de la demande des LNC, en tenant compte des pratiques exemplaires internationales.
Ils doivent s’assurer que l’installation respecte les normes rigoureuses du Canada pour protéger les personnes et l’environnement.
Ils évaluent les matériaux de protection prévus pour s’assurer que les systèmes de revêtement et de couverture retiendront et confineront les déchets.
Ils évaluent également si la structure pourra résister à des tremblements de terre très graves.
Comme vous, nous voulons protéger l’environnement pour que l’eau, l’air et le sol demeurent propres – maintenant et pour les générations à venir.
Découvrez ce que font nos experts pour vous protéger, vous et votre communauté.
Rendez-vous à suretenucleaire.gc.ca
Qu’est-ce qu’un petit réacteur modulaire?
Notre rôle est de veiller à ce que les réacteurs nucléaires – peu importe leur taille – soient sécuritaires pour les Canadiens et l’environnement. Apprenez-en plus sur les petits réacteurs modulaires, et voyez comment ils changent la perception que le monde a de l’énergie nucléaire.
Transcription
Qu’est-ce qu’un petit réacteur modulaire?
Les petits réacteurs modulaires, ou PRM, utilisent la fission pour créer la chaleur, qui produit l’énergie comme les réacteurs conventionnels.
Ils sont conçus plus petits.
Leur taille et l’énergie produite peuvent varier.
Et la réglementation?
Depuis plusieurs années, la CCSN fournit des commentaires aux entreprises grâce au processus d’examen de la conception du fournisseur.
Grands ou petits, peu importe la technologie, il revient à la CCSN de réglementer le secteur nucléaire, de préserver la santé et la sécurité du public, et de protéger l’environnement.
Commission canadienne de sûreté nucléaire
Gouvernment du Canada
Quelle est la taille des petits réacteurs modulaires?
Les installations dotées de petits réacteurs modulaires peuvent prendre différentes formes : leur taille peut varier d’un bâtiment de trois étages à celle d’un pâté de maisons entier. Découvrez ces nouvelles technologies et les travaux réalisés pour protéger les Canadiens et l’environnement.
Transcription
Quelle est la taille des petits réacteurs modulaires?
Ils peuvent être aussi petits qu’un immeuble à trois étages ou aussi grands qu’un pâté de maisons entier.
C’est l’équivalent d’un centre commercial de taille moyenne.
Peu importe leur taille, la plupart des PRM doivent loger dans des installations plus grandes.
C’est là où se trouvent les systèmes servant à... assurer l’exploitation et l’entretien sécuritaires utiliser la chaleur à des fins utiles, comme produire de l’électricité
Nous nous préparons à réglementer les projets de PRM depuis de nombreuses années.
Quiconque veut construire et exploiter une installation de PRM doit respecter nos exigences concernant la sûreté, la sécurité, la protection de l’environnement, les engagements du Canada à l’égard de la non-prolifération nucléaire
Grands ou petits peu importe la technologie, il revient à la CCSN de réglementer le secteur nucléaire, de préserver la santé et la sécurité du public et de protéger l’environnement.
Commission canadienne de sûreté nucléaire
Gouvernement du Canada
Pensez à votre sécurité lorsque vous utilisez des jauges nucléaires portatives
Les jauges nucléaires portatives contiennent des sources qui émettent du rayonnement. Voici ce qu’il faut savoir pour les utiliser en toute sécurité. Regardez notre vidéo pour en apprendre plus.
Transcription
Pensez à votre sécurité lorsque vous utilisez des jauges nucléaires portatives
[Écran vierge sur lequel défile l’avertissement suivant] :
Cette vidéo contient des directives sur l’utilisation sécuritaire des jauges portatives et ne devrait pas constituer la seule source d’information aux fins de la formation. Des exigences spécifiques et des renseignements précis se trouvent dans le manuel d’utilisation du fabricant propre à chaque modèle de jauge, dans la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires (LSRN) et les règlements applicables, ainsi que dans le permis délivré par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
Voice-Over: Pensez à votre sécurité lorsque vous utilisez des jauges nucléaires portatives
Les jauges nucléaires portatives contiennent des sources qui émettent du rayonnement.
(Prise de vue d’un travailleur sur une route à côté d’une jauge portative. On entend des bruits de fond associés aux travaux de construction)
Voix hors champ : Voici ce qu’il faut savoir pour les utiliser en toute sécurité.
(Texte à l’écran : Préparation et utilisation des jauges nucléaires portatives)
Voix hors champ : Préparation et utiliszation des jauges nucléaires portatives
Avant de commencer à travailler, vérifiez d’abord que vous avez fixé le dosimètre fourni par votre employeur à un endroit entre votre cou et votre taille.
(Gros plan sur un travailleur, qui fixe le dosimètre à la poche de son gilet
réflecteur)
Voix hors champ : Si vous n’avez pas de dosimètre, vous devez enregistrer chaque
mesure, y compris les mesures d’essai.
(Aperçu du travailleur qui enregistre des mesures dans son carnet de bord)
Voix hors champ : Si vous effectuez près de 650 mesures par année, parlez-en à votre responsable de la radioprotection.
(Prise de vue du travailleur qui se penche sur la jauge; on voit un symbole d’interdiction)
Voix hors champ : Évitez de vous tenir au-dessus de la jauge ou de la pointer vers quelqu’un lorsque la source est exposée.
(Prise de vue d’un travailleur qui transporte la jauge et la place au-dessus du trou)
Voix hors champ : Attendez que la jauge soit placée au-dessus du trou avant de déployer la tige source.
(Prise de vue d’un travailleur qui s’éloigne de la jauge et attend le signal sonore. D’un geste de la main, il indique à un collègue de s’éloigner aussi.)
Voix hors champ : Vos collègues et les gens qui se trouvent aux alentours doivent se tenir à au moins deux mètres de la jauge.
Une fois que la jauge est prête à être utilisée, éloignez-vous.
(Prise de vue d’un travailleur qui s’approche de la jauge, prend note de la mesure, retire la jauge de façon sécuritaire et la déplace)
Voix hors champ : Lorsque le travail est terminé, rétractez la tige source de la terre avant de déplacer la jauge portative.
(Transition vers l’image du travailleur qui range la jauge sur le chantier. On aperçoit d’autres travailleurs qui traversent l’image, vers la gauche. Il faut attacher le boîtier à l’aide de chaînes ou le ranger sous clé dans un camion.)
Voix hors champ : Les jauges doivent toujours être surveillées. Si vous allez manger ou prendre une pause, il faut la ranger en sécurité sous clé.
Voix hors champ : Transport des jauges nucléaires portatives
(Aperçu d’un travailleur qui place les documents d’expédition dans la pochette de la porte d’un camion avant de monter dans le camion)
Voix hors champ : Vérifiez d’abord si vous avez les bons documents d’expédition avant de transporter une jauge.
Voix hors champ : Les documents doivent toujours être à votre portée.
(Prise de vue d’un travailleur fermant le hayon du camion et vérifiant qu’il est bien verrouillé)
Voix hors champ : Ensuite, lorsque vous emballez la jauge pour le transport, vérifiez que l’obturateur est entièrement fermé pour votre protection et celle du public.
(Prise de vue d’un travailleur utilisant un radiamètre pour vérifier que l’obturateur de la jauge est bien fermé)
Voix hors champ : Pour vérifier que l’obturateur est fermé, utilisez de préférence un radiamètre.
(Prise de vue d’un travailleur qui soulève la jauge pour montrer le dessous. Il place le radiamètre sous la jauge.)
Voix hors champ : Vous pouvez aussi faire une vérification avec un miroir au besoin.
(Prise de vue d’un travailleur inspectant la jauge et le colis)
Voix hors champ : Vérifiez aussi que la jauge et le boîtier de transport ne sont pas endommagés.
(Prise de vue montrant chacune des étiquettes et leur emplacement sur le colis)
Voix hors champ : Once it is in its type A package make sure the following labels and markings are present and legible:
(Gros plan sur chaque étiquette)
Voix hors champ : Une fois que la jauge est emballée dans le colis de type A, vérifiez s’il porte les marques et les étiquettes suivantes, et que l’information est écrite lisiblement :
- deux étiquettes de catégorie « – Jaune II » bien remplies et apposées de chaque côté du colis
- le numéro de l’ONU et l’appellation réglementaire inscrits à côté de chaque étiquette de catégorie
- l’identification de l’expéditeur
- Nom du fabricant du colis et code VRI
(Prise de vue de travailleurs mettant la jauge en stockage sûr, et des affiches qui indiquent leur présence.)
Voix hors champ : À la fin de la journée, vérifiez que la jauge est entreposée en sécurité.
(Séquences montrant des jauges endommagées)
Voix hors champ : Si la jauge est endommagée, perdue ou volée, ou s’il y a eu un accident de transport mettant en cause une jauge, suivez les procédures d’urgence de votre entreprise et communiquez immédiatement avec les personnes appropriées.
(Texte à l’écran : Numéro de téléphone de l’agent de service de la CCSN : 1-844-879-0805)
Voix hors champ : Si vous n’arrivez pas à joindre votre responsable de la radioprotection, appelez immédiatement l’agent de service de la CCSN au 1-844-879-0805.
(Prise de vue de travailleurs qui regardent une jauge d’une distance sécuritaire)
Voix hors champ : En suivant ces étapes simples, vous assurerez votre sécurité et celles des autres lorsque vous utilisez des jauges nucléaires portatives.
(Clôture de la vidéo générique de la CCSN)
Voix hors champ : Pour en savoir plus sur les jauges portatives ou sur la CCSN, visitez notre site Web : Suretenulceaire.gc.ca
Qu’est-ce qu’une garantie financière?
Une garantie financière est la volonté concrète du titulaire de permis de s’assurer que des ressources financières seront disponibles pour mettre fin aux activités autorisées en toute Sécurité.
Transcription
Afin de protéger la population et l’environnement, la CCSN doit s’assurer que les titulaires de permis prennent des mesures adéquates pour veiller non seulement à la sûreté des activités lors de l’exploitation, mais aussi lorsqu’elles prennent fin.
Pour ce faire, les titulaires de permis doivent mettre en place ce qu’on appelle une garantie financière. L’établissement d’une garantie financière est nécessaire pour s’assurer que des fonds sont disponibles pour le déclassement sûr et l’élimination sécuritaire de tout le matériel et l’équipement autorisé, afin que cette responsabilité ne revienne pas aux contribuables.
Après la fin de ses activités nucléaires, le titulaire de permis doit démontrer que tous les sites visés par le permis ont été nettoyés et que les déchets ont été éliminés de la bonne façon.
La garantie financière permet d’avoir des fonds pour la réalisation de toutes les activités de déclassement. Une mesure réglementaire pourrait être prise contre un titulaire de permis qui ne respecte pas cette exigence.
La CCSN aurait seulement recours à une garantie financière si un titulaire de permis a cessé ses activités ou s’il est incapable de déclasser l’installation, par exemple s’il fait faillite.
Une garantie financière peut comprendre divers types de sécurité financière comme des fonds, des cautionnements ou des lettres de crédit.
Afin que les garanties financières demeurent valides, en vigueur et suffisantes pour le déclassement, elles pourraient être renouvelées ou révisées périodiquement au besoin. J’espère bien que cela vous a aidé à mieux comprendre ce que nous voulons dire par la CCSN réglemente toutes les activités nucléaires d’une installation, du berceau au tombeau. N’ayez crainte : vous êtes entre bonnes mains.
Si vous avez d’autres questions sur les garanties financières, écrivez-nous à cnsc.info.ccsn@canada.ca
Au cœur du réacteur : les tubes de force
Les tubes de force contiennent les grappes de combustible et le caloporteur primaire (eau) dans un réacteur nucléaire. La sûreté du fonctionnement des tubes de force passe par des recherches approfondies, des essais et l’élaboration de modèles par les titulaires de permis afin de comprendre l’impact de leur usure prévue en conditions opérationnelles. Dans le cadre de sa surveillance rigoureuse et exhaustive, la CCSN analyse et évalue les données fournies par le titulaire de permis pour confirmer que les tubes de force peuvent continuer de fonctionner de façon sûre.
Transcription
Chaque réacteur nucléaire CANDU au Canada renferme des centaines de canaux de combustible. Chaque canal comporte quatre séparateurs, des raccords d’extrémité, un tube de calandre et des tubes de force.
Les tubes de force forment le cœur du réacteur. Ils contiennent les grappes de combustible et le caloporteur.
Pendant l’exploitation normale d’une centrale nucléaire, les tubes de force sont exposés à des températures et une pression élevées ainsi qu’à du rayonnement intense, ce qui contribue à leur détérioration. Comme pour toute machine, il faut mettre à l’essai, entretenir et remplacer les pièces après un certain temps.
La CCSN délivre des permis aux exploitants de centrale nucléaire, qui doivent surveiller régulièrement l’état des tubes de force afin de vérifier qu’ils respectent les normes d’aptitude fonctionnelle.
Il faut examiner les tubes de force pour repérer des changements subtils à leur forme et des défauts généraux, et évaluer leur résistance aux fissures. Tout cela est surveillé au moyen d’essais périodiques.
Les ingénieurs ont conçu les tubes de force CANDU de manière à ce qu’ils résistent à l’usure au cours de l’utilisation.
À l’aide de recherches approfondies et de modélisation prédictive, les titulaires de permis doivent comprendre la résistance des tubes de force à la détérioration et soumettre des plans d’inspection périodique à la CCSN. Les titulaires de permis doivent réaliser des inspections et démontrer que chaque tube de force pourra continuer à fonctionner en toute sécurité.
Le personnel de la CCSN examine et évalue les données fournies par le titulaire de permis pour confirmer que les tubes de force respectent les normes opérationnelles.
La CCSN, l’organisme de réglementation nucléaire du Canada, assure une surveillance exhaustive et rigoureuse. Elle délivrera un permis seulement si elle est convaincue qu’une centrale nucléaire est – et continuera d’être – exploitée en toute sécurité.
Comment la CCSN réglemente le nucléaire
Cette vidéo décrit comment la CCSN réglemente le secteur nucléaire du Canada.
Comment la CCSN réglemente le nucléaire - Transcription
La Commission canadienne de sûreté nucléaire,
ou CCSN, réglemente le secteur nucléaire afin de
protéger le public, les travailleurs de l’industrie et
l’environnement.
Mais comment s’y prend-elle?
Premièrement, la CCSN établit des exigences
pour toutes les activités nucléaires au pays.
Des lois, des règlements, des documents d’application de la
réglementation,
et des permis définissentles règles pour les activités,
comme l’exploitation de l’uranium, la production d’énergie,
la médecine nucléaire et les applications industrielles.
Qu’il s’agisse de l’élaboration de nouvelles exigences
ou de la révision d’exigences déjà en place, la consultation des
groupes autochtones,
du secteur nucléaire et du public est un élément important
du processus.
Quiconque veut entreprendre des activités
dans le secteur nucléaire doit d’abord faire
une demande de permis auprès de la CCSN.
Une fois la demande reçue,
ses ingénieurs, géologues, spécialistes en radioprotection
et autres experts évaluent celle-ci minutieusement.
Des renseignements sur la conception, la sûreté et les répercussions
sur la santé et l’environnement sont considérés
dans l’examen de la demande de permis.
Pour les permis de grandes installations nucléaires comme les mines
d’uranium
et les centrales nucléaires,
la CCSN tient habituellement des audiences publiques.
Lors d’une audience, une Commission indépendante
entend le demandeur de permis et les personnes qui
appuient ou contestent le projet
qui ont des inquiétudes par rapport à celui-ci ou qui disposent
de renseignements qui pourraient être utiles à l’évaluation.
La Commission tient compte de toute l’information
présentée à l’audience (y compris les conditions et la durée
du permis)
avant de rendre une décision.
Dans le cas d’installations plus petites comme des cliniques de traitement du
cancer
et de certaines activités comme
le transport de substances nucléaires,
le personnel de la CCSN est autorisé à délivrer des permis
La CCSN est aussi responsable d’accréditer les individus qui occupent des postes
clés pour la sûreté
comme les opérateurs de salle de commande
en centrale ou les personnes travaillant
avec des sources hautement radioactives
La CCSN homologue également la conception d’appareils à
rayonnement utilisés pour traiter le cancer, stériliser l’équipement
médical
et mesurer la densité du sol,
de même que la conception des colis
pour le transport de certaines substances nucléaires
comme les grandes quantités d’isotopes médicaux
Mais le rôle de la CCSN ne s’arrête pas là.
Une fois un permis délivré,
ses inspecteurs veillent à ce que les activités soient menées en toute
sécurité
et conformément aux conditions du permis
Ils effectuent chaque année
des inspections planifiées et non-planifiées
pour plus de 2 500 permis.
Des mesures immédiates sont prises lorsqu’une condition de permis n’est pas
respectée.
En autres, la CCSN peut ordonner des mesures correctives,
imposer des sanctions monétaires, ou encore
suspendre ou révoquer un permis.
La CCSN s’assure que le public
et l’environnement sont protégés en procédant à des
analyses
de d’eau, du sol et de produits agricoles à proximité des installations
nucléaires.
Elle accorde beaucoup d’importance à la transparence et à
l’ouverture.
Par exemple, chaque année, les résultats des inspections
sont publiés et font l’objet de discussions
à des réunions de la Commission
auxquelles le public peut participer,
formuler des commentaires et poser des questions.
Au moyen de son site Web,
elle tient le public au courant des incidents et publie des rapports
exhaustifs sur les engagements internationaux du Canada
à l’égard de la sûreté nucléaire et de la gestion des
déchets.
Et voilà comment la CCSN remplit son mandat
qui consiste à protéger la santé et la sécurité
des canadiens et l’environnement.
Visitez le site web de la CCSN pour en savoir plus.
Le coefficient de vide positif et les réacteurs CANDU
Le coefficient de vide positif : un sujet dont on ne parle pas souvent et qui est sans doute du charabia pour vous. Ce qu’il faut retenir, c’est que ce sujet technique est très bien compris à la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Un expert de la CCSN vous explique.
Transcription
Qu’est-ce que la réactivité du vide positif?
Eh bien, simplement dit, dans l’éventualité peu probable d’un
accident de perte du réfrigérant ou d’une rupture importante de
conduite menant à l’introduction de gaz dans les conduites ou une
sortie d’eau des conduites, dans un réacteur CANDU,
il y aura une augmentation de puissance.
Dans d’autres types de réacteurs,
il y aura une baisse de puissance.
Cependant, il s’agit d’une caractéristique très bien connue
depuis très longtemps, et il existe des mesures d’ingénierie
pour ce genre d’éventualité.
Plus particulièrement, le système CANDU est doté de deux
mécanismes d’arrêt d’urgence indépendants très rapides qui se
déclenchent en moins de deux secondes pour éliminer
un tel problème.
Nous sommes donc très confiants de la sûreté du mécanisme.
Même si ce mécanisme ne fonctionnait pas comme prévu,
il n’y aurait pas de conséquences graves pour la
sécurité du public, étant donné la configuration très précise
du réacteur pour l’apparition de ce phénomène.
Donc, dès l’apparition de n’importe quel genre de dommage
au réacteur, le réacteur s’arrêtera automatiquement,
même sans les systèmes de contrôle.
Alors, dans ce cas, comme je viens de mentionner,
le système est très bien compris,
et plusieurs mesures d’ingénierie y sont intégrées.
Selon nous, il ne s’agit pas d’une source de préoccupations
au plan de la sûreté.
Nouvelle vidéo sur le processus d’audience de la CCSN
Vous voulez en savoir plus sur le processus d’audience de la CCSN? Regardez cette vidéo qui explique le déroulement d’une audience de la Commission, la façon dont le public peut participer, et plus encore.
Transcription
Bonjour, je m’appelle Aurèle et je travaille à la Commission
canadienne de sûreté nucléaire, ou CCSN.
Si une entreprise veut construire, modifier,
exploiter ou déclasser une installation nucléaire
au Canada, elle doit d’abord soumettre une demande de permis
officielle à la CCSN.
Leur demande est examinée par le personnel,
qui fait des recommandations à la Commission -
un tribunal indépendant qui rend des décisions éclairées
et transparentes sur l’octroi de permis
aux principales installations
et activités nucléaires au Canada.
Plusieurs facteurs sont évalués, comme la sûreté et la conception
du projet ainsi que les répercussions potentielles sur
l’environnement ou la santé.
Une audience publique est habituellement organisée quand
une demande porte sur une grande installation nucléaire.
Quand vous imaginez une audience,
pensez à un tribunal où des preuves sont présentées
et des questions posées.
La CCSN publie un avis sur son site Web pour informer le public
qu’une audience va avoir lieu.
L’avis contient de l’information sur l’audience et sur la façon
dont la population peut y participer.
La CCSN publie aussi des avis dans des journaux locaux
pour que le public soit au courant des audiences à venir.
Pour participer, vous pouvez remplir un formulaire en ligne
ou nous l’envoyer par courriel.
Vous pouvez aussi nous appeler.
Vous devez soumettre vos commentaires par écrit
avant la date limite.
Expliquez comment l’activité ou le projet vous touche
et indiquez quelle information expertise vous possédez
qui aidera la Commission à prendre une décision.
Vous pourriez avoir l’occasion de faire une présentation orale
basée sur vos principaux commentaires écrits
durant l’audience.
Toute l’information que vous nous soumettez
est accessible au public.
Les audiences sont diffusées en direct sur le Web
et ensuite affichées sur notre site.
La CCSN offre également du financement pour aider les
membres du public à participer à ses audiences.
À la fin de l’audience publique, la Commission examine toute
l’information qu’elle a obtenue avant de prendre une décision.
Lorsque la Commission délivre ou modifie un permis,
le personnel de la CCSN fait des inspections,
des vérifications et utilise d’autres outils pour veiller
à ce que le titulaire respecte toutes les obligations
réglementaires liées à son permis.
Pour en savoir plus visitez nous en ligne.
Programme de financement des participants
Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur le Programme de financement des participants (PFP), la CCSN vient de lancer une vidéo expliquant comment nous fournissons de l’aide financière grâce au PFP afin d’inciter le public à participer à nos activités réglementaires. Découvrez comment fonctionne le PFP, qui peut présenter une demande, quelles demandes sont admissibles, etc.
Transcription
Bonjour, je m’appelle Patricia et je travaille à la Commission
canadienne de sûreté nucléaire, ou CCSN.
Je vais vous parler aujourd’hui de notre Programme de
financement qui vise à aider le public
à participer à nos activités de réglementation.
Nos décisions réglementaires visant les grandes installations
et activités nucléaires comprennent souvent une audience
avec des présentations données par les membres du
public et du secteur nucléaire.
Le processus d’audience aide la Commission à obtenir de
l’information pour mieux comprendre les
répercussions possibles d’une activité ou d’un projet.
Nous voulons connaître les opinions des personnes,
des groupes autochtones et des organismes à but non lucratif
qui ont de l’information ou de l’expertise qui aidera la
Commission à prendre une décision.
Participer à une audience ou à un autre processus
réglementaire, comme une évaluation environnementale,
nécessite du temps, des efforts et parfois de l’argent.
Nous en sommes conscients.
Pour que le public puisse prendre part au processus
d’audience ou d’examen réglementaire,
nous avons mis sur pied le Programme de financement
des participants.
Le Programme couvre des dépenses admissibles comme les honoraires
professionnels ou les frais administratifs et de transport.
Pour faire une demande, vous devez remplir le formulaire
sur notre site Web.
N’oubliez pas de bien décrire pourquoi vous
vous intéressez au projet.
Indiquez aussi le montant d’argent demandé et comment cela
vous aidera à participer et à fournir de l’information
importante à la Commission.
Un comité indépendant fait l’examen de toutes les demandes
de financement et formule des recommandations à la haute
direction de la CCSN.
Si vous obtenez du financement,
vous devrez signer un accord.
Seules les dépenses que vous faites après avoir signé
l’accord vous seront payées.
Alors présentez rapidement une demande quand une possibilité
de financement qui vous intéresse est offerte.
Visitez nous en ligne pour en savoir plus et recevoir des avis
par courriel au sujet des activités et des possibilités
de financement de la CCSN.
A la CCSN, on ne compromet jamais la surete.
Pour en savoir plus et pour voir notre page interactive, visitez notre site Web
Le nucléaire dans votre voisinage
Découvrez comment la CCSN veille à ce que les activités nucléaires et les installations où elles sont effectuées soient sécuritaires pour les Canadiens et l’environnement.
Transcription
Bonjour, je me nomme Adèle.
À quoi les termes « nucléaire » et « radioactivité »
vous font-ils penser?
Pensez-vous à ces objets?
Et si je vous disais que le radioactivité est
tout autour de nous?
Vous me ne croyez pas, non?
Eh bien, jetons-y un coup d’œil.
Avez-vous déjà entendu parler du rayonnement cosmique?
Il provient du soleil et de l’espace.
L’atmosphere de la Terre nous en protège.
Le rayonnement cosmique constitue environ vingt pour
cent du rayonnement naturel auquel nous sommes exposés tous
les jours sur Terre.
Et plus vous allez en altitude, moins vous serez
protégés par l’atmosphère.
Voilà pourquoi vous serez exposés à plus de rayonnement
naturel si vous travaillez dans l’espace, prenez l’avion
ou escaladez une montagne.
Mais ne vous inquiétez pas... la dose de rayonnement
supplémentaire que vous recevez pendant un vol d’un bout à
l’autre du Canada constitue seulement une petite fraction
de dose totale de rayonnement à laquelle vous
pouvez être exposée en sécurité dans une année.
La Terre elle-même est naturellement radioactive.
Les éléments radioactifs comme le carbone et l’hydrogène
se trouvent dans les plantes, l’eau et l’air.
Les roches et le sol contiennent aussi de
petites quantités d’uranium.
En fait, soixante pour cent du rayonnement total auquel
vous êtes exposés provient de sources naturelles
comme le soleil et la Terre.
Alors d’où proviennent les autres quarante pour cent?
Ils proviennent des activités nucléaires humaines.
Voilà où nous entrons en scène.
Je travaille à la Commission canadienne de
sûreté nucléaire, ou CCSN.
Nous réglementons l’utilisation de toutes les substances
nucléaires au Canada, qu’elles soient utilisées pour faire
fonctionner les réacteurs, pour détecter les fissures dans les
turboréacteurs ou encore pour détecter et traiter le cancer.
Votre dose liée aux activités nucléaires humaines
provient principalement des procédures médicales.
Les cliniques de traitement du cancer utilisent des substances
nucléaires ou des machines comme les accélérateurs linéaires
pour soigner les patients atteints d’un cancer.
Ces machines s’attaquent aux cellules cancéreuses à l’aide
de faisceaux à haute puissance.
Les cliniques se servent aussi de minuscules implants
radioactifs pour détruire les cellules cancéreuses.
La CCSN inspecte les hôpitaux et les cliniques pour vérifier que
les substances nucléaires et l’équipement sont utilisés
de façon sécuritaire.
La CCSN veille aussi à l’élimination appropriée
de ces substances.
La CCSN delivre des permis autorisant plusieurs
autres utilisations des substances nucléaires.
En fait, on peut en retrouver dans presque tous les quartiers.
Commençons par votre maison.
Supposons que vous faites votre déjeuner comme à tous
les matins, et que vous brûlez votre pain.
Qu’est ce qui arrive?
[ bips de détecteur de fumée ]
Votre détecteur de fumée se déclenche, non?
La plupart de ces appareils contiennent une substance
radioactive appelée américium 241 qui permet de
détecter la fumée dans l’air.
Ces appareils sont sécuritaires et sans danger pour votre santé
ou celle de votre famille.
La CCSN délivre des permis aux entreprises canadiennes
qui conçoivent et fabriquent des détecteurs.
Saviez-vous que votre ordinateur, votre réveil et tous
les autres appareils électriques dans votre maison pourraient
fonctionner grâce à la technologie nucléaire?
Quinze pour cent de l’électricité au Canada est
produite de cette facon.
Au total, il y a dix-neuf réacteurs nucléaires au Canada.
La CCSN s’assure que ces installations fonctionnent
de façon sécuritaire.
La CCSN exigent aussi que les exploitant testent régulièrement
le sol et l’eau de surface près de l’installation pour s’assurer
que les personnes et l’environnement sont protégés.
Parlons maintenant de votre école.
Savez-vous où se trouvent les matières nucléaires?
Elles sont ici...
dans les enseignes de sortie par example.
Le tritium est une forme radioactive de l’hydrogène qui
est scellé dans des tubes de verre traités au phosphore.
C’est lui qui rend le phosphore lumineux, même
pendant une panne d’électricité.
Pas besoin d’électricité ou de piles pour fonctionner.
Les supermarchés, les hôpitaux et plusieurs autres endroits
publics utilisent des enseignes de sûreté renfermant du tritium.
Quel est le lien maintenant entre votre supermarché
et la technologie nucléaire?
Au Canada, des aliments comme les oignons, les patates,
le blé, la farine, les épices et certains assaisonnements
peuvent être irradiés.
L’irradiation est un processus qui consiste à exposer
les aliments au rayonnement ionisant afin de
tuer les microorganismes.
L’irradiation vous protége contre l’empoisonnement
alimentaire par des bactéries nocives comme la bacterie
E.coli et la salmonelle, et garde aussi les aliments
frais beaucoup plus longtemps.
Et non, I’irradiation ne rend pas les aliments radioactifs.
Nous savons tous que l’été au Canada est la saison
de la construction.
Les jauges portatives sont des appareils à rayonnement
souvent utilisées sur les chantiers de construction.
Elles peuvent mesurer l’épaisseur des routes
et détecter l’humidité dans le sol sans
avoir même besoin de creuser.
La CCSN délivre des permis pour tous les appareils à rayonnement
portatifs et veille à ce que tous ceux qui les utilisent
ont reçu une bonne formation.
Passons maintenant aux choses les plus excitantes -
l’exploration spatiale s’appuie aussi sur
la technologie nucléaire...
afin de nous permettre d’étudier et d’explorer notre
système solaire, y compris la Terre, la lune et Mars.
Bien que les États-Unis menent les missions vers Mars, let
Canada a aussi joué un rôle modeste mais significatif.
Dans une des missions vers Mars, des Canadiens ont fourni le
spectromètre d’analyse de particules alpha
et de rayonnement X.
C’est une sonde qui utilise des particules alpha et des rayons X
pour déterminer la composition chimique des roches sur Mars.
Comme vous pouvez le voir, le rayonnement et la technologie
nucléaire font partie de notre quotidien.
La CCSN s’assure que les installations et les activités
nucléaires soient sécuritaires au Canada,
et ce, pour nous protéger et protéger l’environnement.
La réfection d’une centrale nucléaire
Cette vidéo présente un survol du rôle de la Commission canadienne de sûreté nucléaire en ce qui a trait à la réfection des centrales nucléaires au Canada.
Transcription
Bonjour, mon nom est Bruno Romanelli et je travaille pour la Commission canadienne de sûreté nucléaire, ou CCSN.
Le Canada compte plusieurs centrales nucléaires, en Ontario et ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.
Après environ 30 ans d’exploitation, c’est possible de remettre à neuf une centrale et de continuer à l’exploiter pendant encore 25 à 30 ans.
Remettre à neuf signifie moderniser et améliorer l’équipement et les systèmes principaux.
C’est aussi une occasion de renforcer la sûreté de l’installation.
Nous demandons à l’exploitant d’apporter toutes les améliorations possibles à la sûreté, y compris d’intégrer les nouvelles technologies.
L’objectif est d’avoir des systèmes aussi sûrs que ceux d’une nouvelle centrale.
On peut comparer la réfection d’une centrale à la reconstruction d’une voiture ou à la rénovation d’une maison, mais à plus grande échelle.
Pendant la réfection d’un réacteur nucléaire, on remplace des composants comme les conduites d’alimentation et les tubes de force.
Il est aussi possible de remettre en état des composants, comme les turbines et l’équipement de manutention du combustible, et de les réutiliser.
En tant qu’organisme de réglementation nucléaire du Canada, la CCSN encadre l’ensemble des aspects des projets de réfection pour s’assurer que tout est fait de façon sûre : de la planification initiale à la reprise de la production d’électricité.
Si on détermine qu’une amélioration importante doit être apportée à la sûreté avant la planification d’une réfection, le personnel de la CCSN demandera à l’exploitant de faire les travaux dès que possible ou de mettre en œuvre des mesures d’atténuation acceptables.
Dans le cadre du processus d’autorisation, nous exigeons plusieurs évaluations techniques soient effectuées avant de donner le feu vert à ce genre de projet.
Deux des principales évaluations techniques sont : l’examen intégré de la sûreté, et l’évaluation environnementale.
En résumé, l’examen intégré de la sûreté permet de dégager les améliorations qui pourraient être apportées aux systèmes de sûreté.
C’est un processus rigoureux et systématique qui examine l’état actuel du réacteur, en le comparant aux normes modernes en vue de déterminer ce qui doit être amélioré.
L’évaluation environnementale sert à déterminer les effets environnementaux possibles des travaux de réfection et de l’exploitation de l’installation au cours des prochaines décennies.
Cette évaluation est très complète.
Elle comporte notamment un examen des répercussions possibles du projet sur l’eau, la faune, la flore, la qualité de l’air et le public.
Avant que des travaux de réfection puissent être autorisés par la CCSN, l’exploitant de la centrale doit démontrer au moyen de cette évaluation approfondie que l’environnement et, au bout du compte, le public sont protégés.
Pendant la réfection, la CCSN veille à ce que les changements et les améliorations à la sûreté soient apportés au réacteur comme prévu.
Lorsque les travaux sont terminés et que nos inspections sont achevées, nous surveillons de près la remise en service.
Avant que la centrale puisse recommencer à produire de l’énergie, nous devons notamment autoriser : le chargement de combustible, le redémarrage du réacteur et l’augmentation du niveau de puissance.
Nous assurons que les tests nécessaires ont été effectués à chacune des étapes du projet.
À la CCSN, nous possédons une vaste expérience de la réglementation des projets de réfection.
Cinq réacteurs ont été remis à neuf au Canada, jusqu’à maintenant.
Nous sommes aussi engagés envers l’amélioration continue.
Afin de profiter de l’expérience des autres, nous mettons en commun de l’information avec des organisations internationales, comme l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Nous collaborons aussi avec d’autres organismes de réglementation nucléaire pour cerner les pratiques exemplaires et les mettre en neuve au Canada dans le but de renforcer la sûreté de nos propres installations.
Pour plus d’information, visitez nous en ligne.
Le rayonnement et la santé
La CCSN continue à expliquer le rayonnement en termes simples. La vidéo Le rayonnement et la santé vous fait voyager au-delà du monde minuscule de l’atome pour découvrir les sources de rayonnement, le concept de dose et les effets du rayonnement sur le corps et la santé.
Utilisations industrielles des technologies nucléaires
La CCSN a préparé une vidéo éducative pour expliquer comment la technologie nucléaire est utilisée en toute sûreté à des fins industrielles. Cette vidéo fait partie d’une série de ressources éducatives de la CCSN conçues pour les étudiants canadiens.
Questions de santé liées à l’accident de Fukushima
Vidéo de la série Un expert vous répond : — La CCSN répond à quelques-unes des nombreuses questions posées par le public après l’accident de Fukushima. Dans ces vidéos, des experts de la CCSN répondent en langage simple aux questions de santé les plus communes.
- Comment les enfants sont-ils protégés après un accident nucléaire? Ne sont-ils pas plus vulnérables que les autres?
- Pourquoi tous les membres du public ne font-ils pas l’objet d’une surveillance continue après un accident nucléaire comme celui de Fukushima?
- Pourquoi les directives disent-elles que le jus d’orange peut contenir plus de césium-137 que l’eau embouteillée?
- Les fruits séchés contiennent-ils plus de radioactivité que les fruits frais?
- Est-ce sécuritaire de manger du riz, du poisson et d’autres aliments importés du Japon?
Améliorations aux centrales nucléaires après Fukushima
Vidéo de la série Un expert vous répond — Cette vidéo décrit certaines améliorations qui ont été apportées aux centrales nucléaires du Canada pour donner suite aux leçons retenues de l’accident de Fukushima.
Impacts de l’accident de Fukushima sur la réglementation nucléaire au Canada
Vidéo de la série Un expert vous répond — Cette vidéo décrit certaines améliorations qui ont été apportées au cadre de réglementation nucléaire du Canada pour tenir compte des leçons retenues de l’accident de Fukushima.
Utilisations médicales des technologies nucléaires
La CCSN a préparé une vidéo éducative pour expliquer comment la technologie nucléaire est utilisée en toute sûreté à des fins médicales. Cette vidéo fait partie d’une série de ressources éducatives de la CCSN conçues pour les étudiants canadiens.
Qu’est-ce que le rayonnement?
La CCSN a préparé une nouvelle vidéo visant à démystifier le rayonnement. Des experts y expliquent les fondements du rayonnement en termes simples : qu’est-ce que c’est, les différents types de rayonnement, les radio-isotopes et la désintégration radioactive. N’attendez plus et venez voir comment ils se servent de jujubes pour illustrer le concept de demi-vie!
Transcription
Titre: Qu’est-ce que le rayonnement?
(Le logo de la CCSN apparaît à l’écran, suivi après un moment du titre de la vidéo et du sous-titre, sous le logo.)
Texte à l’écran : Qu’est-ce que le rayonnement?
Texte à l’écran : Comprendre le rayonnement avec la Commission canadienne de sûreté nucléaire
Qu’est-ce que les détecteurs de fumée, les lumières d’urgence et l’énergie nucléaire ont en commun? Le rayonnement! Mais qu’est-ce que le rayonnement?
(Les effets sonores et le texte à l’écran disparaissent. L’animateur, Yani Picard, est montré en plan rapproché. Au-dessus de sa tête apparaissent l’un après l’autre des graphiques montrant un détecteur de fumée, une enseigne de sortie et une grappe de combustible. La caméra fait un zoom arrière. Pendant toute la vidéo, Yani fait face à la caméra.)
La plupart d’entre nous ont entendu parler du rayonnement dans notre cours de science au secondaire. Mais nous nous posons sans doute encore des questions à ce sujet.
(Les graphiques disparaissent et la caméra se rapproche deYani pendant quelques instants avant de reculer.)
Je m’appelle Yani et je travaille à la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
(La caméra se rapproche de Yani; une ligne verticale apparaît en-dessous de lui au centre de l’écran et prend de l’expansion à gauche et à droite – comme un atome qui se brise – pour former son nom et son titre.)
Texte à l’écran : Yani Picard
Spécialiste de la physique des rayonnements
Commission canadienne de sûreté nucléaire
Le rayonnement est tout simplement la libération d’énergie sous forme d’ondes en mouvement ou de flux de particules. L’énergie produite peut être faible, comme pour les micro-ondes et les téléphones cellulaires, ou élevée, comme pour les rayons X ou les rayons cosmiques provenant de l’espace. Il s’agit du rayonnement non ionisant et du rayonnement ionisant.
(Le nom et le titre de Yani disparaissent. La caméra s’éloigne de Yani, qui
donne des exemples d’applications du rayonnement non ionisant et ionisant. Des images qui
illustrent chacun des exemples surgissent au-dessus de lui : il y a un four micro-ondes, un
téléphone cellulaire, des rayons x et des rayons cosmiques. Yani pointe vers les mots
« non ionisant » et « ionisant » qui s’affichent
à sa gauche et à sa droite.)
Texte à l’écran : non-ionisant ionisant
Mais pour vraiment comprendre le rayonnement, nous devons explorer le minuscule monde de l’atome.
(La vidéo montre Yani en plan moyen. Ce dernier jette un coup d’œil à un atome qui tourne en rond au-dessus de sa main. Il « lance » ensuite l’atome vers la caméra.)
Revenons à notre classe de science du secondaire. Les atomes sont les minuscules composantes de base de toute la matière dans l’univers.
(L’atome « frappe » la caméra et remplit l’écran. L’atome et les électrons qui tournent autour de lui sont entièrement animés.)
Tout ce qui nous entoure est constitué d’atomes, des galaxies géantes à notre propre corps.
(La vidéo montre d’abord Yani, puis l’écran entier affiche l’image d’une galaxie, suivi d’une image de silhouettes de personnes éclairées par le soleil.)
Le centre de l’atome s’appelle le « noyau », dont est dérivé le mot « nucléaire ». Il contient une quantité d’énergie immense!
(La caméra fait un zoom sur Yani, qui étire sa main vers la gauche à l’extérieur de l’écran pour « prendre » une boîte de texte qui dit « noyau ». Il fait la même chose vers la droite pour « prendre » une image qui dit « nucléaire ».)
Texte à l’écran : noyau
nucléaire
Le noyau d’un atome contient des protons, dont la charge est positive, et des neutrons, dont la charge est nulle.
(Animation d’un atome avec du texte qui indique où se trouvent les neutrons et les protons. Les neutrons sont représentés par des boules bleues avec un signe négatif, et les protons, par des boules rouges avec le signe positif.)
Texte à l’écran : Noyau
Neutron
Proton
Les électrons, qui ont une charge négative, encerclent le noyau. Les électrons négatifs et le noyau positif s’attirent, ce qui maintient la structure de l’atome.
(À droite, des électrons tournent autour d’un atome. À gauche, du texte apparaît qui dit : Les électrons ont une charge négative.)
Texte à l’écran : Les électrons ont une charge négative
Chaque élément du tableau périodique comporte un nombre précis de protons et de neutrons.
(Une image du tableau périodique des éléments apparaît.)
Mais un atome a parfois trop ou pas assez de neutrons, ce qui le rend instable, ou « radioactif ».
(La vidéo montre une animation d’un atome qui contient des protons et des neutrons, puis montre trois atomes. Yani revient à l’avant-plan. Il lève les bras pour « prendre » une boîte de texte avec le mot « radioactif ».)
Texte à l’écran : 8 protons 8 protons 8 protons
6 neutrons 8 neutrons 9 neutrons
Texte à l’écran : radioactif
Un atome instable est appelé radioisotope. Par exemple, un atome d’hydrogène qui compte deux neutrons en trop devient le radioisotope appelé tritium
(Les trois atomes contenant des protons et des neutrons réapparaissent. On passe ensuite à un atome qui a deux neutrons en trop, pour démontrer que le tritium est le radioisotope de l’hydrogène.)
Texte à l’écran : Radioisotope de l’hydrogène
Tritium
C’est la substance qui aide à faire briller dans le noir les panneaux de sortie!
(Yani réapparaît à la gauche de l’écran. Une enseigne de sortie apparaît pour quelques secondes à sa droite.)
Les atomes radioactifs veulent redevenir stables. Ils libèrent donc de l’énergie, dans un processus appelé « désintégration radioactive ». Ils produisent trois types d’énergie:
(La caméra fait un zoom sur Yani. Il tire vers lui une boîte de texte avec les mots « désintégration radioactive ».)
Texte à l’écran : désintégration radioactive
Alpha, bêta et gamma. Les particules alpha sont lourdes et parcourent seulement de courtes distances; les particules bêta sont plus légères et se déplacent très loin. Le rayonnement gamma est une vague qui se déplace encore plus loin.
(Les mots alpha, bêta et gamma apparaissent à l’écran. En-dessous de ces mots, il y a des lignes qui représentent des ondes : une ligne courte sous la particule alpha, une ligne longue sous la particule bêta et une longue ligne ondulée sous le rayonnement gamma.
Texte à l’écran : A - alpha
B - bêta
Y - gamma
Le temps que prend la désintégration de la moitié des atomes radioactifs d’un radioisotope s’appelle une « demie-vie ». Cette demie-vie peut être aussi petite qu’une fraction de seconde ou aussi grande que des milliards d’années.
(Yani revient à l’avant plan. Il se tourne vers la droite tire vers lui une boîte de texte avec les mots « demi-vie ». La caméra fait ensuite un zoom arrière.)
Texte à l’écran : demi-vie
Voici un exemple d’une demie-vie en médecine nucléaire.
(Yani revient à l’avant plan.)
Les docteurs injectent à leurs patients le radioisotope technétium 99 m, qui émet un rayonnement gamma. Une caméra gamma prend ensuite des photos de l’intérieur du patient pour aider le docteur à poser son diagnostic. Puisque la demie-vie du technétium 99 m est de seulement 6 heures, ce radioisotope est idéal pour ce genre de tests.
(La vidéo montre des photos d’un docteur qui donne une injection à un patient et d’un docteur qui se sert d’une caméra gamma. Yani revient ensuite à l’avant-plan et parle à la caméra.)
Faisons semblant que ces jujubes sont les noyaux du radioiostope. Après une demie-vie, la moitié des atomes qui restent dans le corps sont encore instables, ou « radioactifs ».
(Yani est debout derrière une table couverte de jujubes. Il tient une longue règle ancienne. Il place la règle sur la table au milieu des jujubes, et fait tomber la moitié des jujubes de la table.)
Après deux demie-vies, un quart des atomes demeurent radioactifs.
(Yani utilise encore la règle pour pousser de côté la moitié des jujubes qui restent.)
Après trois, un huitième…Et ainsi de suite!
(La caméra montre Yani en gros plan. Il continue à faire tomber rapidement tous les jujubes qui restent, sauf un.)
Après 24 heures, presque toute la radioactivité s’est dissipée, grâce à la désintégration radioactive et aussi… grâce au « processus d’évacuation » naturel de votre corps!
(Gros plan sur la main de Yani qui tient le dernier jujube, puis sur Yani qui parle directement à la caméra. Il met le jujube dans sa bouche. Effet sonore d’une chasse d’eau.)
Voici ce qui termine notre leçon scientifique sur le rayonnement. Félicitations – vous avez réussi!
(La caméra fait un zoom arrière sur Yani.)
Pouvez-vous répondre à la question bonus? : Qui surveille le secteur nucléaire au Canada? C’est nous, la Commission canadienne de sûreté nucléaire!
(Yani apparaît à l’avant-plan. Il lève les bras pour « tirer » vers lui une boîte de texte avec les mots « Commission canadienne de sûreté nucléaire » et son logo.)
Nous réglementons l’utilisation des substances et des matières nucléaires et nous veillons à ce que toutes les matières nucléaires soient utilisées à des fins pacifiques. Nous travaillons aussi à préserver votre santé et votre sécurité, ainsi qu’à protéger l’environnement.
(Montage d’images de centrales réglementées par la CCSN, d’installations où sont utilisées des substances nucléaires et de femmes utilisant de l’équipement technique.)
La Commission canadienne de sûreté nucléaire est une source fiable pour obtenir les réponses dont vous avez besoin !
Visitez notre site Web, suretenucleaire.gc.ca, ou nos pages YouTube et Facebook.
(Yani réapparaît à l’écran. Il tire vers lui une boîte de texte qui contient l’hyperlien vers le site Web de la CCSN. Yani disparaît pour faire place en plein écran au nom de la CCSN, à son logo, à l’hyperlien vers son site Web, à l’image de marque du Canada et aux icônes YouTube et Facebook.)
Texte à l’écran : Nous ne compromettrons jamais la sûreté.
Le nucléaire au Canada
La CCSN a réalisé une nouvelle vidéo éducative, qui explique comment l’énergie et les matières nucléaires sont utilisées de façon sûre au Canada et qui présente le rôle de la CCSN comme organisme de réglementation. La vidéo fait partie d’une série de ressources pédagogiques de la CCSN conçues à l’intention des élèves canadiens.
Transcription
Titre : Le nucléaire au Canada
(Introduction avec musique; le logo de la CCSN et la formule « L’organisme de réglementation nucléaire du Canada » apparaissent, ainsi que le titre de la vidéo, Le nucléaire au Canada. Coupure vers un employé de la CCSN qui apparaît à l’écran.)
Au Canada, la Commission canadienne de sûreté nucléaire réglemente l’utilisation de l’énergie et des matières nucléaires.
Notre mission est de protéger votre santé, votre sécurité et l’environnement.
De plus, nous veillons à l’utilisation pacifique des substances nucléaires.
La technologie nucléaire joue un rôle important au Canada.
Saviez-vous, par exemple, que les réacteurs nucléaires produisent l’électricité utilisée dans des millions de foyers?
Mais prenons un peu de recul pour y voir clair.
L’énergie nucléaire provient de l’uranium, et pour l’extraire, il faut creuser.
L’uranium est extrait des mines puis transformé en pastilles.
Ces pastilles permettent aux réacteurs nucléaires de produire de l’électricité.
Une pastille ne mesure pas plus que le bout d’un doigt. Il n’en faut que huit pour fournir toute l’électricité d’une maison durant une année.
Si vous pensez que le secteur nucléaire se limite à l’électricité et aux réacteurs, vous vous trompez.
Les substances nucléaires sont aussi utilisées pour diagnostiquer et traiter des maladies. Elles sauvent des millions de vies.
Elles aident, entre autres, à traiter le cancer et les problèmes de thyroïde.
Le secteur industriel dépend aussi de la technologie nucléaire.
Par exemple, cette technologie permet aux compagnies de vérifier l’état de leurs pipelines.
Après l’utilisation des matières nucléaires, le but est de les réduire, de les réutiliser ou de les recycler.
Lorsque cela est impossible, ces matières sont entreposées en toute sûreté.
Cela étant dit, qui surveille le secteur nucléaire?…
C’est ici qu’entre en scène la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Nous posons les vraies questions pour assurer la sûreté des Canadiens et protéger l’environnement.
(Coupure vers trois questions qui apparaissent à l’écran : Mettrez-vous à risque la santé des Canadiens? Allez-vous polluer l’eau? Protégerez-vous vos employés?)
Nous autorisons, surveillons et inspectons toutes les activités et installations nucléaires. Vérifier que les règles sont respectées et que tout est sûr, c’est notre travail.
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