Équité entre les genres et diversité à la CCSN et ailleurs : pleins feux sur la présidente Rumina Velshi
Lorsque Rumina Velshi, présidente de la CCSN, s’est inscrite au programme de premier cycle en génie civil à l’Université de Toronto au milieu des années 1970, elle a tout de suite remarqué quelque chose de particulier : sur près de 100 étudiants, elle était l’une de seulement trois femmes.
Près de 40 ans plus tard, il est évident qu’il reste du travail à faire pour atteindre l’équilibre entre les genres dans les domaines de la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) au Canada. Les femmes ne représentent que 33 % des diplômées en STIM1, et ce chiffre passe à 20 % pour les diplômées en génie.2
L’une des grandes priorités de la présidente Velshi depuis le début de son mandat à la CCSN est la promotion de l’équité entre les genres et de la diversité en STIM. En 2019, elle a lancé l’initiative des Femmes en STIM (FESTIM) afin d’appuyer les femmes qui font carrière à la CCSN et de mieux faire connaître les STIM, en collaboration avec des partenaires intéressés comme le gouvernement, l’industrie et le milieu universitaire. « On demande pourquoi tout cela devrait être important pour la CCSN. C’est qu’on en tire des avantages importants, non seulement pour notre travail, mais pour nous en tant qu’organisme de réglementation nucléaire », explique t elle.
Selon des recherches, des milieux de travail diversifiés sont plus productifs et novateurs, et peuvent puiser à même de plus grandes sources de talents. En se dotant d’un effectif diversifié, la CCSN est aussi à l’écoute des besoins plus vastes de la population qu’elle dessert. Elle contribue ainsi à améliorer la communication avec le public et à renforcer la confiance.
Dans son rôle à la CCSN, la présidente Velshi met aussi à profit les partenariats internationaux au sein de la communauté du domaine nucléaire afin de faire progresser l’équité entre les genres. En 2020, elle a formé avec ses pairs le Groupe d’impact international de champions de l’égalité des genres dans les organismes de réglementation nucléaire afin de poursuivre cet objectif, de susciter le changement et d’être une source d’inspiration pour l’ensemble du secteur nucléaire.
« Il nous incombe – en tant que dirigeants, décideurs et influenceurs – de faire tout en notre pouvoir pour encourager les femmes à envisager une carrière dans le secteur nucléaire. En prenant position sur l’équité entre les genres et la diversité au sein des organismes de réglementation, j’ai confiance que nous influençons le secteur nucléaire. En tant qu’organismes de réglementation, nous pouvons inciter nos titulaires de permis à accorder également la priorité à l’équité entre les genres et la diversité. », affirme la présidente.
Dans l’ensemble, la présidente Velshi est optimiste par rapport à l’avenir. Elle croit qu’en quelque sorte, les planètes s’alignent et de grands changements s’en viennent. De plus en plus de femmes obtiennent des postes qui leur permettent de changer les choses, des hommes influents deviennent des alliés et nous vivons à une époque où l’on se préoccupe davantage des questions de justice sociale.
C’est dans ce contexte qu’elle lance un appel à l’action pour la mise en place des politiques nécessaires au vrai changement. « Si nous excluons toute une partie de la population, ou si nous n’arrivons pas à nous ouvrir à celle-ci, nous n’atteindrons pas notre plein potentiel. »
1Statistique Canada (2016), Les femmes et l’éducation : qualifications, compétences et technologies. 2Ingénieurs Canada (2018), Rapport sur les inscriptions et les diplômes décernés 2017.
Détails de la page
- Date de modification :