Réacteurs en état d'arrêt et déclassés
Réacteurs en état d’arrêt
Le Canada compte divers réacteurs nucléaires de recherche et réacteurs prototypes qui ne sont plus en exploitation et ont été mis à l’arrêt. Ces réacteurs sont en état de stockage sûr et en attente de déclassement final.
- Le réacteur de recherche à refroidissement organique WR-1, situé aux Laboratoires de Whiteshell, près de Pinawa (Manitoba), était en exploitation de 1965 à 1985. Il avait pour fonction d’étudier les propriétés d’une version de la conception CANDU à température plus élevée, et fut utilisé dans le cadre de recherches sur le combustible nucléaire et d’autres programmes de recherche. Il est actuellement en état de stockage sûr, en attente de déclassement final. Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités autorisées aux Laboratoires de Whiteshell.
- Le réacteur NRX des Laboratoires de Chalk River (LCR), le premier réacteur de recherche à grande échelle au Canada, est entré en exploitation en 1947 et a joué un rôle déterminant dans le développement du réacteur CANDU. Le réacteur a été largement utilisé pour les essais sur le carburant et les matériaux ainsi que pour la recherche en physique nucléaire à l’appui du programme d’énergie nucléaire canadien. Après environ 250 000 heures d’exploitation, le réacteur NRX a été arrêté le 29 janvier 1992. Il est actuellement en état de stockage sûr, en attente de déclassement final.
- Le réacteur national de recherche universel (NRU) des Laboratoires de Chalk River a été mis en service pour la première fois le 3 novembre 1957. Pendant plus de 60 ans, il a produit des isotopes médicaux et a été utilisé à des fins scientifiques et de recherche. Le NRU a été mis à l’arrêt de façon permanente le 31 mars 2018. Au cours de la période de 10 ans actuelle prévue par son permis, le réacteur passera de l’exploitation à l’état d’arrêt sûr permanent puis au déclassement.
- Les réacteurs MAPLE-1 et MAPLE-2 (Multipurpose Applied Physics Lattice Experiment) des LCR ont été partiellement activés en 2000 pour la production d’isotopes médicaux. Cependant, ils n’ont jamais été entièrement mis en service, et leur développement fut interrompu en 2008. Les deux réacteurs sont en état de stockage sûr, en attente du déclassement final.
- La centrale nucléaire Gentilly-1 a fonctionné de façon intermittente de 1972 à 1978. Un programme de déclassement a été mis en œuvre en 1984 afin de procéder à un arrêt durable et sécuritaire de l'installation. Aujourd'hui, le site est partiellement déclassé, et il est autorisé en vertu d'un permis d'installation de gestion des déchets.
- Le réacteur nucléaire de démonstration (NPD) situé près de Rolphton (Ontario), la première centrale nucléaire au Canada, était en exploitation de 1962 à 1987. Aujourd'hui, le site est partiellement déclassé et est autorisé en vertu d'un permis d'installation de gestion des déchets. Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités autorisées de NPD.
- La centrale nucléaire de Douglas Point à Kincardine (Ontario) était la première centrale nucléaire d’envergure commerciale au Canada et le prototype pour les centrales nucléaires plus imposantes d’aujourd’hui. Le réacteur a été en exploitation de 1968 à 1986. Aujourd'hui, le site est partiellement déclassé et est autorisé en vertu d'un permis d'installation de gestion des déchets. Cliquez ici pour en savoir plus sur les activités autorisées de Douglas Point.
Réacteurs déclassés
Les réacteurs qui ont été déclassés au Canada comprennent les réacteurs ZEEP et PTR aux Laboratoires de Chalk River (Chalk River, Ontario); les réacteurs SLOWPOKE à l’Université Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Écosse), à l’Université de Toronto, à l’Université de l’Alberta (Edmonton, Alberta), au pré Tunney (Ottawa, Ontario) et aux installations de MDS Nordion (Kanata, Ontario).
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